Histoires des Chaprais : souvenirs de Denis Arbey

Histoires des Chaprais : souvenirs de Denis Arbey

Je me souviens de la maison que nous avions construite 13 rue des Oiseaux….

Après avoir évoqué le bureau de tabac de son oncle, Denis Arbey feuillette et commente son album photos et nous livre cette fois ses souvenirs liés à la maison de sa famille.

Comme le montre cette photo, les fondations de notre maison ont été faites à la pelle et à la pioche par mon père, mes deux grands-pères et mon oncle. A l’époque, il fallait implanter une fosse sceptique pour les eaux usées. Et c’est la famille qui l’a réalisée, ainsi que la charpente, avec l’aide d’un professionnel. La pose des tuiles, l’isolation, la pose du parquet ont été faits par nous-mêmes.

D A photo maison 1

Rue des Oiseaux, il n’existait qu’une seule maison au n° 11 appartenant à la famille Verdet.

J’ai vu la Cité Parc se construire en 1955 et les premiers habitants s’y installer. Il existait encore alors des prés de chaque côté de la rue. Le foyer des Oiseaux n’existait pas encore. Il ouvrira ses portes en 1963.

La maison fut vendue en 1970 à Mme et M. Lanquetin,. J’étais alors militaire à Auxerre. Puis elle a été revendue en 2019. Nous y avons donc vécu 17 ans et j’y ai passé toute mon adolescence.

A gauche, André Weidner mon grand-père maternel; au centre, mon oncle Jean David et à droite Auguste Arbey mon grand-père paternel

Nous avons emménagé dans notre maison en 1953, à la naissance de notre sœur Patricia. Avec Patricia nous sommes trois enfants : Alain est né en 1948, et moi, Denis, en 1949.

D A photo maison 2

Avec mon père : à gauche mon frère Alain, puis Patricia la soeur et à ses côtés, je suis derrière mon père

A cette époque, la cité parc des Chaprais n’existait pas. A la place était la maison qui appartenait à la famille Ubel et que nous appelions le château.
Château Ubel rue de Belfort
Il y avait un château par Denis Arbey

Denis Arbey devant sa maison rue des Oiseaux

J’ai eu la chance de pouvoir la visiter en 2018. J’ai alors revécu, dans chaque pièce, des moments de ma jeunesse. Des souvenirs jaillissaient dans ma tête, comme des séquences de films.

J’avais rajeuni de 50 ans en quelques secondes. 

Denis Arbey

Photos collection D. Arbey Tous droits réservés.