Elle dédicacera ses 5 romans samedi 9 mars à la Cassotte

Vous participez à la Rencontre à livre ouvert samedi 9 mars, pourquoi ?

C’est un vrai plaisir d’être en contact avec des lecteurs ou des lecteurs potentiels. L’écriture est une activité assez solitaire. Une fois le livre écrit, j’aime bien rencontrer d’autres personnes. Je trouve plaisant ce moment de rencontre. Et il faut dire que la plupart de mes livres en circulation ont été dédicacés, vendus par moi-même. Les ventes par des libraires sont assez limitées.

Comment êtes vous venue à l’écriture ? Quel a été le déclic ?

J’ai toujours écrit. D’abord des poèmes, puis des nouvelles pour participer à des concours. Mon premier roman est du genre fantastique. Bien que je ne soit pas fanatique de ce style, l’idée m’est venue quand j’étais enceinte. Je me suis sentie comme une extraterrestre.

Dans « Une autre vie », Tín est Aléenne. Elle vit sur une autre planète, dans un monde parfait où tout est réglé, paramétré, coordonné. Alors que les contacts sont proscrits, elle découvre la sensualité et les émotions qui l’accompagnent en se laissant porter par sa curiosité et ses intuitions.
Une histoire qui débute par une quête sensitive et qui débouche sur une quête de sens.

Vous avez écrit et publié 5 livres, quel est le point commun ?

Le seul point commun, c’est que « ici, le héros est une femme ». Pour le reste, j’ai abordé différents genres fantastique, aventure, romance etc …


Extrait du site web d’Amandine Moraschetti

Vous classez-vous dans la littérature féministe ? ou féminine ?
Pas forcément, j’ai des héroïnes assez engagées et d’autres pas du tout. En général, mes livres peuvent être lus par des femmes et des hommes aussi. Je ne tiens pas à me spécialiser dans les romans à l’eau de rose. Évidemment, les romances plaisent davantage aux femmes qu’aux hommes.

Salomé la révoltée

Salomé, c’est une vie de révolte, d’engagements, de musique, mais aussi d’amour.


Piégée sur l’enregistrement d’une émission de télévision, avec son ex qu’elle ne voulait pas croiser, il suffira de quelques heures pour retracer leurs parcours et revenir sur les événements marquants de leurs vies. C’est l’occasion pour les deux musiciens de comprendre certains points d’ombre de leur passé commun et d’avouer quelques secrets.

L’univers de la musique rock et métal vous inspire-t-il ?

C’est vrai que dans ce domaine, j’ai beaucoup de références. Mes 3e et 4e romans découlent de l’univers du métal ou encore du punk.

Dans « Amoureuse d’un connard », Amélie s’accroche de toutes ses forces à une histoire impossible.
Fascinée par son idole, elle le laisse étendre son emprise sur elle et ne lui impose aucune limite.
Et si dans la douleur, on apprenait à se respecter ? Les rebondissements d’une relation tumultueuse font évoluer les personnages vers une maturité propice à vivre une histoire plus sereine.
« Amoureuse d’un connard », c’est aussi une histoire de mémoire. C’est la mémoire qui nous joue des tours quand se souvenir est trop douloureux. C’est aussi celle que l’on garde dans sa peau à travers ses cicatrices ou les tatouages avec lesquels on décide d’encrer des événements de sa vie.

Enfin, l’histoire d’Amélie est construite également sur la notion de respect. Celui qui est attendu l’un envers l’autre dans un couple, mais aussi celui que l’on se doit à soi-même. Comment construire des relations saines sans cela ? Au fil des renoncements et des épreuves, la psychologie d’Amélie évolue et son caractère s’affirme.

Vous avez aussi écrit des romans d’aventure, de voyages. Êtes-vous allée dans les lieux décrits ?
La chute et l’envol se passe dans une île Indonésienne sur laquelle je me suis beaucoup documentée. Je n’y ai pas vécu, mais j’ai vécu dans une forêt humide en Guyane.

Anita – la survivante
Qui n’a pas rêvé partir au bout du monde sur une île paradisiaque, tout plaquer et changer de vie ?
Anita n’a pas hésité mais rien ne va se dérouler comme prévu… Derrière un calme apparent, elle devient protagoniste de tensions politiques qui la dépassent. Dans son aventure à travers la forêt humide, elle rencontre deux autres Français avec qui elle n’a, en apparence, aucun point commun. Que font ces Européens, sans attaches, loin de leur terre natale ? Que fuient-ils réellement ?

Votre plus récente publication se déroule au loin, aussi. De quoi s’agit-il ? Pourquoi ce titre ?


La Revanche des Mariannes, c’est l’histoire d’un duo. Une amitié qui soude deux jeunes femmes au-delà des épreuves, au-delà de la distance.
Anna a été agressée. Elle est loin, elle est seule, elle a terriblement besoin de son amie. Marie-Justine a subi un terrible accident. Ses rêves de carrière sportive de haut niveau envolés, elle doit s’accepter pour envisager à nouveau l’avenir.
Leur passion pour l’océan va les conduire très loin. En plongée ou voguant sur un catamaran, elles vont tenter de prendre une revanche sur la vie.

Vous avez déjà participé à des salons et séances de dédicaces ?
Oui, j’aime bien cela. J’ai par exemple participé récemment à la Foire aux livres de Belfort.

J’ai fait des dédicaces à Baume les Dames.

Quelle votre activité professionnelle et votre formation ?
J’ai un poste de responsable administratif et financier dans une structure associative. J’ai un Master de gestion. Sur le plan littéraire, je suis autodidacte, j’écris le soir en rentrant du travail.

Que lisez-vous ? avez-vous des auteurs de référence ?
J’ai beaucoup lu Maxime Chattam, un des maîtres du thriller français qui a beaucoup d’imagination.
Dernièrement, j’en ai eu un peu assez des polars. Je me suis intéressée à de la littérature régionale et historique après avoir rencontré des auteurs dans les salons régionaux.