Les nouveaux horodateurs aux Chaprais, comment ça marche ?

Les nouveaux horodateurs aux Chaprais, comment ça marche ?

Autonomes, plus faciles à utiliser et encore 15 minutes de stationnement gratuites.

Testé rue de Belfort le 1° juillet un des nouveaux horodateurs

horodateur

L’écran d’accueil fait la promotion des parkings relais et propose le choix entre payer le stationnement ou payer un FPS

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A la page suivante l’utilisateur est invité à introduire les lettres et chiffres de sa plaque d’immatriculation en utilisant l’écran tactile. Si on a fait une erreur, on peut rectifier.

horodateur durée

Au troisième écran, on est invité à choisir la durée. Il est clairement indiqué que le stationnement est gratuit le dimanche et les jours fériés. Le tarif apparaît clairement en fonction de la durée. Si l’on souhaite rester moins d’un quart d’heure, il suffit de valider. Et le montant à payer est de 0 € Évidemment, il faut faire vite, il ne faut pas trop devoir faire la queue chez le commerçant !

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L’appareil étant situé en zone rouge, la durée du stationnement autorisée est limitée à 1 h 30 pour 3 €. Au delà, il faut s’acquitter d’un forfait post stationnement de 35 € le fameux FPS qui se mettait par défaut avec les anciens horodateurs.

horodateur merci

Pour finir, l’appareil est poli : il remercie et invite à ne pas oublier son ticket

Le paiement peut se faire par carte bleue ou en pièces.

Devant Biocoop allée des Moineaux, c’est le même fonctionnement avec aussi un nouvel horodateur.



Les explications officielles :


La maire de Besançon Anne Vignot, a expliqué qu’il avait fallu « renouveler le matériel actuel » devenu vieillissant et qui avait suscité des critiques de la part des usagers qui le trouvaient « trop complexe et lent d’utilisation ».

Suite à un appel d’offre lancé par la Ville pour remplacer ses 128 horodateurs, c’est la société Flowbird, dont le site historique de production est basé à Besançon, qui a remporté le marché. Leader mondial de la mobilité urbaine, le groupe compte 1.300 collaborateurs dans 14 pays et produit en moyenne 12.000 appareils par an destinés à plus de 4.350 villes dans le monde.

Le marché public a été signé entre l’entreprise et la Ville de Besançon en décembre 2022 pour un montant total de 1.286.242€. Un investissement qui n’aurait aucune incidence sur la tarification du stationnement qui n’a « pas bougé » selon la Ville.

La maire de Besançon Anne Vignot a rappelé que le stationnement payant en ville avait pour but de garantir un « turn over entre les voitures permettant d’avoir des places de stationnement qui se libèrent » afin d’éviter les « voitures ventouses ».

Un utilisation « plus fluide »
Cette nouvelle génération d’horodateurs qui est actuellement en cours de déploiement sur tout le centre-ville répond visiblement aux nouvelles pratiques des usagers même si le traditionnel monnayeur est lui, toujours bien présent comme l’exige la loi. Ils sont désormais « plus fluides » d’utilisation notamment grâce à la présence d’un grand écran de 9,7 pouces tactile et d’une vitesse de communication améliorée.

Le paiement sera possible par pièces donc, mais également par carte bancaire sans contact et par le biais de deux applications gratuites : Flowbird et Paybyphone. Celles-ci ont l’avantage de proposer d’autres fonctionnalités comme la possibilité d’étendre ou de stopper la durée de son stationnement.

Des horodateurs autonomes

horodateur autonome
Jean-François Esnault, directeur Smart City France du groupe Flowbird a précisé que les nouvelles machines étaient « entièrement autonomes en énergie » grâce à leur alimentation par panneau solaire de 30 watt dont la performance et la puissance ont été améliorées afin de permettre de recharger les deux batteries de manière efficace. Les horodateurs sont également plus robustes.

Les anciennes machines seront quant à elles revendues à des équipementiers italiens et espagnols en vue d’être réemployées ou recyclées.


Les recettes du stationnement en ville s’élèvent à environ 2 millions d’euros par an, soit « à peine 1% du budget » a commenté la Ville de Besançon, en précisant que ces recettes servaient à alimenter le budget de la voirie.

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