On dépanne d’un côté, pour mettre en panne de l’autre !
Ou l’art de déshabiller Pierre, pour rhabiller Paul
Dans la nuit de dimanche 20 à lundi 21 juin, une personne âgée est réveillée vers 3 h00 du matin par un remue ménage inhabituel au 24 A Avenue Fontaine Argent.
Craintive, vivant seule, elle s’approche de la fenêtre et aperçoit une équipe d’Enedis en dépannage.
Les électriciens lui expliquent : qu’il n’y a plus d’électricité dans deux des bâtiments de l’ancienne caserne du parc à fourrages, sises au 26 de la même Avenue et ils viennent se raccorder sur notre immeuble. Rassurée elle n’insiste pas. 
Sauf que c’est seulement au petit matin que l’on s’aperçoit, de l’implication de ce « dépannage » sur notre immeuble :
La porte d’entrée, sécurisée est ouverte à tout vent, sans possibilité de la fermer : le tapis d’entrée récent, bloque la porte en ayant été déchiré pendant la manutention, alors qu’un bloque porte magnétique est en place ? Un gros câble passe dans le haut de la porte attachée après l’ouvre porte.
Ensuite il poursuit son chemin devant les boîtes à lettres, en étant suspendu au balcon pour nous permettre de circuler.
Il termine sa course au sol devant l’ascenseur pour aller se brancher dans un local en bout de couloir.
Le tout entouré de rubalises ainsi que de deux gros panneaux rouges où est inscrit « installation sous tension, Danger de mort… ». Brrr ! Pas très rassurant, mais suffisamment pour être laissé comme cela le long du hall.
Ce câble part alimenter les deux petits immeubles de deux étages au 26, en prenant appui : sur l’éclairage du salon de coiffure, le mur de l’ancienne caserne et en finissant sa course au sommet d’un poteau qui alimente toujours par câble les deux petits immeubles.
Tout est enfoui dans l’avenue Fontaine argent avec des regards d’accès devant chaque immeuble, alors pourquoi ne pas avoir tiré ces câbles depuis un regard ?
La solution d’un groupe électrogène, aurait été aussi une possibilité !
L’ascenseur bloqué est condamné et neutralisé (il ne fonctionne plus), ne pouvant plus desservir les six étages et limitant les déplacements des personnes les plus fragiles.
En plus de ces désagréments plus d’eau chaude, phénomène de cause à effet ?
Et bien sûr aucune explication pour cette intervention, violation d’un espace privé, sans avoir le consentement de qui que ce soit. Le gérant de l’immeuble n’a même pas été informé de cette intrusion.
Il paraîtrait que nous ne serons pas impactés par la consommation d’électricité des immeubles voisins…à voir !
Joindre le standard d’ENEDIS est un chemin de croix 20 minutes d’attente. Nos plaintes ne sont pas recevables, nous bénéficions de l’électricité et c’est normal de partager avec les immeubles voisins (sic). Mais les voisins ne viennent pas nous aider à monter les courses au sixième par exemple !
Voilà une triste histoire, qui montre notre petitesse face aux administrations, et le peu de recours possibles. Des courriers sont en préparations, et vont certainement terminer à la corbeille. Merci à un certain service public qui respecte ses clients!
Ce jour, le 22 juin, en fin d’après-midi, une feuille discrètement apposée à la porte de l’immeuble, annonçant l’intervention d’Enedis entre 13h30 et 15h00 avec une coupure d’électricité ! Presque 72 h 00 heures pour effectuer la réparation, avec certainement des imprévus, dûs à la nouvelle coupure d’électricité.. A suivre !
Merci à Vivre aux Chaprais qui accepte de publier ce billet d’humeur !
JP Régazzoni
Enedis, anciennement ERDF, est une société anonyme à conseil de surveillance et directoire, filiale à 100 % d’EDF chargée de la gestion et de l’aménagement de 95 % du réseau de distribution d’électricité en France. Elle est impliquée dans la pose des très controversés compteurs Linky NDLR
