L’histoire de la rue de Belfort, ce n’était qu’un début
La réunion d’histoire sur la rue de Belfort a fait le plein jeudi 6 avril, la suite le 4 mai
Les réunions d’histoire de l’association Vivre aux Chaprais connaissent toujours un grand succès. Celle du 4 avril en est un exemple. 45 personnes ont participé activement en apportant questions ou précisions pour compléter les 200 documents proposés.
Voici un (très) petit aperçu.
L’histoire de la rue de Belfort (qui a connu plusieurs dénominations) apparaît d’abord dans les différents plans
Jusqu’au début du XIX° siècle, la route de Strasbourg ne compte que quelques maisons dont une mystérieuse grosse.
En 1862, c’est à dire après la création de la gare Viotte, des dizaines de maisons sont construites le long de la route impériale
La population de la rue de Belfort (ou route de Baume) s’est accrue jusqu’en 1880
En parcourant cette rue depuis la gare, on remarque des cafés et hôtels
L’hôtel Bellevue
Le café de Lyon et le Terrass hôtel
Si le côté impair est habité (à l’origine, surtout par des cheminots), le côté pair est occupé par les charpentiers Papineau (entrée avenue Carnot)
Le bombardement de juillet 1943 a détruit plusieurs immeubles de ce secteur
La rue de Belfort et la place de la Liberté ont été marquées aussi par la Résistance et la Libération
Plusieurs usines et ateliers étaient implantés rue de Belfort ou dans les rues adjacentes comme les montres Philippe, le bobinage Perriolat
Hugenschmitt
etc
La réputation commerçante de la rue de Belfort ne date pas d’aujourd’hui
Les cafés, épiciers, boulangers, bouchers se sont succèdés, souvent au même endroit
Le Café du cercle a joué un rôle important dans l’animation du quartier impulsée par la Commune libre des Chaprais
La construction des Bains douches juste avant la première guerre mondiale répondait à un besoin d’hygiène et montrait une architecture originale
La construction de la nouvelle poste des Chaprais (après le bureau de la rue de la Liberté) a marqué l’histoire récente
ainsi que le départ des transports Monts-Jura créés par Henri Régnier qui avait pris la suite de Picoche
Ce fut la création de la ZAC du cheval blanc avec le supermarché Casino et les HLM du n° 48
Un certain nombre de personnes ont joué un rôle important comme le banquier Schlumberger ,
Henri Régnier, mais aussi des familles de commerçants comme celle des frères Brochet (épicerie et pain d’épice)
et plus récemment Gilbert Cuenot (pressing)
La suite de la rue de Belfort de la rue Chopard à la Cité Parc des Chaprais fera l’objet de la
prochaine réunion fixée au jeudi 4 mai à 15 h salle 4 du Centre Pierre Mendès France
Vos documents et témoignages sont les bienvenus
On parlera aussi de la rue du Pater et de la rue de l’église