Amélie Dumont propose un accompagnement de la femme dans son cycle de vie : de la puberté à la ménopause en passant par la grossesse

Votre activité est centrée sur l’accompagnement de la femme, pourquoi ? Y a-t-il donc un grand besoin dans ce domaine ?

Oui, historiquement les spécificités de la femme ont été parfois négligées dans les recherches de médecine. C’était probablement plus facile de mettre de côté cette variable du cycle de la femme. Par ailleurs, les savoirs traditionnels ont tendance à se perdre. Ils se transmettent moins facilement entre mère (ou grand mère) et filles.

Est-ce une vocation précoce de vouloir s’occuper des femmes ?

Non, pas particulièrement? J’ai commencé des études de médecine pour être pédiatre. Pour des raisons de santé personnelle, j’ai dû interrompre mes études. Je me suis alors intéressée davantage aux corps de la femme et à ses maux.

Vous utilisez le mot doula pour désigner votre activité, d’où vient ce mot que signifie-t-il ?
Le mot « doula« , du grec ancien, est utilisé depuis plusieurs années dans le domaine de la périnatalité, pour nommer la personne qui a pour vocation d’aider une femme et son entourage pendant la période périnatale, grâce à son expérience et à sa formation. Elle incarne la figure connue qui se tenait autrefois auprès de la femme qui met au monde son bébé, aux côtés de la sage-femme. Il existe une association professionnelle de doulas.

Depuis quand exercez-vous cette activité ?
Cela fait deux ans et demi que l’ai ouvert mon cabinet

Quelles études avez-vous suivies ensuite ?
Principalement une formation de naturopathie dans le Jura ENA MNC. Puis un grand nombre de formations plus spécialisées.

Vous parlez de naturopathie ? Pourquoi cette référence à la nature ? Par opposition à quoi ?

L’idée, c’est de retrouver un fonctionnement naturel du corps. On part du principe que si la personne est dans un environnement naturel, il y va y avoir une possibilité d’autorégulation. Je propose surtout quelque chose de préventif portant sur l’hygiène de vie en général.

La naturopathie, comme la kinésiologie sont parfois décriées par des organismes officiels pour leur manque de fondement scientifique et les risques de dérives sectaires, quelles précautions prenez-vous avec quelles règles déontologiques ?
Il est vrai que derrière ces expressions, on peut trouver des pratiques très diverses. Je ne veux pas remplacer la médecine, mais la compléter.

Vous affichez un logo, pourquoi avoir choisi cette image ?

Il a pas mal évolué. C’est une « fleur de vie » dans le cercle. J’aime bien cette idée ainsi que cette sorte de dentelle pour l’idée de relier la femme à elle-même et aux autres.
Voir le site web naturamelie

Comment se répartissent vos activités ?
L’accompagnement périnatal a été majoritaire en 2022, mais il y a d’autres accompagnements

Qu’allez-vous proposer concrètement samedi 4 mars à la Cassotte ?
J’apporterai des informations sur les cycles de la femme, sur ses différents aspects physiologie, émotions etc … et j’expliquerai comment je les accompagne. Lors de la causerie, à 15 h 40, ce sera un échange, un partage en abordant les questions en fonction des personnes présentes.
Contact : 06 45 75 90 10