Visite aux Portes Ouvertes de l’Orangerie municipale
Certes, il n’y a pas de forêt aux Chaprais et les espaces verts sont limités, mais cela valait la peine d’aller jusqu’à Saint Ferjeux rencontrer les professionnels de la forêt et des espaces verts.
Que devient le jardin botanique, auparavant place Leclerc ?
La question est posée à une spécialiste qui fait visiter une des serres où sont stockées provisoirement des plantes exotiques.
Il faudra attendre 2024 avant de pouvoir profiter du nouveau jardin botanique en construction à La Bouloie.
Quelles plantes originales pouvait-on voir ?
Beaucoup d’orchidées
Une plante carnivore, une plante en symbiose avec de petites fourmis
On pouvait sentir le patchouli, voir du coton etc …
Que devient la forêt de Chailluz et que fait-on face aux conséquences du changement climatiques ?
La forêt représente 2041 ha sur la commune de Besançon soit un tiers de la surface de la ville.
Le plan représente les différentes formes de plantation : en futaie régulière, par parquets et les zones en senescence (hachurées en clair). L’histoire de Chailluz commence dès le XVI° siècle avec l’extraction de la « pierre de Chailluz » qui a servi à la construction des bâtiments du centre ville. L’aménagement forestier commence en 1699. Des futaies de grands chênes et des taillis de charme procurent respectivement le bois de construction et le bois de chauffage.
Actuellement, la répartition des espèces est la suivante :
Or beaucoup de ces espèces ne résistent pas au changement climatique, c’est par exemple le cas des frênes et des hêtres.
Il faudrait donc y développer des espèces méditerranéennes. Un professionnel de l’ONF explique que le tilleul à petites feuilles et le chêne pubescent résistent mieux.
Un secteur entier, vers Braillans (mal nommé canton des Acacias) a été planté exclusivement en sapins. Il va falloir les remplacer par d’autres espèces
Le terrain est spécifique à Chailluz avec énormément de dolines
Le bois a trois utilisations selon sa qualité
Mais le bois mort, laissé sur place a aussi une utilité pour préserver la biodiversité
Face à l’ampleur des conséquences du réchauffement climatique sur la forêt, la ville a décidé de laisser « en libre évolution » six secteurs en sénescence (vieillissement). C’est le cas en plus de la partie la plus haute de la forêt de Chailluz (fort de la dame blanche), des collines de Chaudanne, du Rosemont, de Planoise, de la chapelle des buis et partiellement de Bregille.
Il ne reste plus qu’à espérer que la régénération naturelle soit réussie.
Comment favoriser la biodiversité ? que faire vis à vis de la faune sauvage ?
Dans la forêt, il y a une faune remarquable. Voici quelques exemples : le pic, le milan royal, le murin d’Alcathoé (une chauve souris), un crapaud sonneur, un papillon (grand nègre des bois) et le lynx.
L’excès de sangliers et de chevreuils qui mangent les jeunes pousses a un rôle dans les difficultés de la forêt.
En ville, il faut adopter de bons gestes vis à vis des pigeons, rats et canards : ne pas leur donner à manger
Les visiteurs ont pu découvrir bien d’autres informations sur ce que font les jardiniers de la ville
et de précieux conseils par exemple pour le rempotage
Et aussi se renseigner sur les 140 métiers proposés par la ville dans ce domaine
En conclusion, merci à ces professionnels compétents qui ont accueilli les nombreux visiteurs et répondu avec gentillesse à leurs questions.