Qui se souvient des ateliers et des commerces d’autrefois dans les rues des Chaprais ? (3)
Les rues des Chaprais, de la Liberté, du Château rose et Suard ont beaucoup changé : il y avait de nombreux ateliers, d’autres commerces etc … (3)
Rue par rue, les anciens chapraisiens sont invités à rassembler leurs souvenirs
Pour commencer cet inventaire, Chantal Chevillard a accepté de partager ses souvenirs avec Jordan Lahmar-Martins historien et Christian Renard rédacteur de chaprais.info lors d’une déambulation repérage dans les rues qu’elle connaît le mieux. D’abord la rue de la Rotonde (1), puis la rue de Belfort (2)
Ces souvenirs sont complétés par un rappel des informations déjà publiées sur ce site.
Rue des Chaprais
En haut de la rue côté pair,
L’enseigne Tholomier est encore affichée, mais le gérant a pris sa retraite récemment
à la place du Kebab Céline, il y avait une boulangerie tenue par M Colin puis d’autres
La cordonnerie a changé de gérant Fernand Paillot puis Daniel Di Germano
Le cinéma Rex puis Vauban avait beaucoup de succès dans sa grande salle dont la démolition a laissé un terrain vague
La pâtisserie Echenoz , un bar puis un photographe le Studio des Chaprais venu de Champagnole
a été remplacée par une laverie (qui n’a pas duré) et la Planète aux Affaires
Tout au début, vers la place Flore, il y avait un marchand de cycles puis Immoflore puis Axa
Vers 1900, la bière Arlen disposait d’un dépôt au n° 16
Côté impair, il y a toujours un garage mais qui a changé d’enseigne et de gérant
Juste avant il existait jadis un marchand de parapluie (Berche- Chambre)
à la place de la boutique d’un électricien Lumi Elect qui a fermé récemment. Entre les deux, le coiffeur Vuillemenez.
Rue de la Liberté des usines et de petites boutiques
Le bas de la rue de la Liberté côté pair a complètement changé avec la construction de bâtiments »modernes » à la place des montres Blind et de l’usine de bonneterie Druhen
En revanche, côté impair l’ancienne poste a toujours fière allure
Plus haut, il y avait deux restaurants : d’un côté le Café de la Poste
qui fut remplacé un temps par le Rainbow Bar
De l’autre, au n° 13, l’Assiette Comtoise
remplacée par le bar Le Kalypso et prochainement par un cabinet de tatouage (il y en avait déjà un de l’autre côté)
La boutique précédente a été occupée par l’association Trivial Compost puis un cabinet d’architecte et un salon de beauté
En haut de la rue de la Liberté, il ne reste plus de traces de l’atelier de menuiserie des frères Truche. Le service de la voirie y installa ses véhicules, puis un chalet de compostage.
Rue du Château Rose
Une grande usine dominée par une haute cheminée occupait une grande partie du côté impair
Il s’agissait des établissements Jacquemin
Lorsque Jacquemin a déménagé rue des Cras, une partie des bâtiments a ensuite été occupée par l’entreprise de papiers peints et peinture Viret et Blondeau dont on voit toujours l’enseigne. Puis durant une vingtaine d’années, jusqu’en 2020, le local a été occupé par Hervé Gérard pour des cours de Tai Chi
Les bureaux suivants servent de cabinets para médicaux : kiné, psychologues et médecine chinoise.
Longtemps l’entreprise de plomberie, chauffage BTG dirigé par Yann Parriaux avait son siège au n° 9
Alcatel a laissé une trace de son passage.
Un garage Ford a été tenu en dernier par M Ben Lulu qui a repris ensuite une station avenue Fontaine Argent avant de se recycler dans l’immobilier (agence BLK).
Côté pair, l’espace était occupé par la communauté catholique italienne. Le prêtre habitait au fond et on y célébrait la messe et des fêtes. Les bâtiments ont été rénovés par la SMCI et transformés en logements.
Rue Suard
Au bas de la rue, avant la crèche, il y avait les Bains douche qui ont perdu leur coupole
La coopérative des cheminots (L’économat) était installée au n° 6. Au rez de chaussée, il y avait une épicerie : on y accédait par une porte donnant directement sur la rue Suard et en partie murée pour la transformer en fenêtre. A l’étage se situait la mercerie et autres. Du vin dans la cave voûtée, et dans la cour, derrière, la boucherie et la boulangerie.
Puis, avant d’être transformés en logements ce bâtiment abrita l’atelier de sièges Ergy de M Jeannot qui embaucha M Cagnetta devenu célèbre par la suite dans sa propre entreprise
Le grand bâtiment en L au n° 16 fut occupé successivement par plusieurs entreprises horlogères : la SA Spiraux (ressorts), puis dans les années 1940 l’usine de boîtiers de montres François Miserez, puis la direction générale de Kelton avant d’être transformé en logements et bureaux de comptabilité (côté Marie Louise)
Si vous avez bien connu cet endroit autrefois, tous les compléments et précisions sont les bienvenus au chaprais@gmail.com