Vivre aux Chaprais se préoccupe du commerce

Vivre aux Chaprais se préoccupe du commerce

Madame Frédérique Baehr élue en charge du commerce et Patrick Bouzat sont venus rue de Belfort ce 30 avril 2021

Suite à un article publié sur les commerces vacants aux Chaprais, la conseillère municipale en charge du commerce a accepté de rencontrer une délégation de l’association Vivre aux Chaprais composée de Christiane Ledain, secrétaire, Georges Pannetton et Christian Renard vice-présidents. Madame Frédérique Baehr était accompagnée de PatrickBouzat responsable du service Commerce à la direction Economie et emploi du Grand Besançon

VAC et  Baehr 30 avril 21

Ce premier échange de vues s’est bien déroulé malgré la pluie, le port du masque et l’impossibilité de s’abriter dans un local (restrictions sanitaires obligent).

sous la pluie 30/4/21

Les représentants de l’association ont rappelé que s’ils n’étaient pas une association de commerçants, ils étaient très attachés au maintien d’une qualité essentielle des Chaprais : l’importance et la diversité de ses commerces et services. Ils tenaient à faire le point sur l’état actuel de ce commerce : plus d’une centaine dont une majorité concentrée rue de Belfort avec une dominante le secteur alimentaire.
boucherie boulangerie

Plusieurs aspects inquiétants ont été rappelés : la persistance de boutiques vacantes (plus d’une vingtaine particulièrement rue de Belfort, rue des Chaprais et avenue Carnot), 

commerce vacant place Flore

la fermeture prolongée pour cause de Covid des bars et restaurants qui jouent un rôle essentiel dans la vie du quartier, avec en revanche l’essor des fast-food imposé par l’obligation de prendre ses repas à l’extérieur. L’exode des médecins spécialistes attirés par la zone des Hauts de Chazal est une autre tendance regrettable.

 

Un aperçu sur les commerces qui font défaut a été transmis :

Vêtements de qualité (autre que fripe), marchand de chaussures traditionnel comme le faisait Mouillebec rue Battant. Blanchisserie pressing (et pas seulement laverie automatique), mercerie Papeterie, librairie, cartes postales … Service d’imprimerie, photocopies
Droguerie, bazar, bricolage
Commerce de produits asiatiques (genre Tang de la rue de Dole)
Salon de thé pour dames ou bar pour tout public
des services de santé (spécialistes partis au Haut de Chazal)

Les réponses de la municipalité

La représentante de la municipalité a insisté sur le fait que la collectivité ne pouvait pas tout faire, « elle peut agir sur le contenant, mais pas sur le contenu », elle ne peut imposer tel commerce plutôt que tel autre. M Bouzat a évoqué les différentes actions d’accompagnement des « porteurs de projets » = traduction les futurs commerçants. Il faut malheureusement constater que l’envie de se mettre à son compte ne garantit pas la réussite. La prise en compte des besoins du marché fait parfois défaut. La question du prix des loyers a été posée : il est regrettable que certains bailleurs préfèrent ne pas louer plutôt que de baisser les loyers. Sur cette question, les collectivités ne peuvent-elles rien faire et subir ?

Commerce F Baehr Touzat

M Bouzat a évoqué deux opérations concernant une partie du quartier : le projet Action Coeur ville pour aider à la rénovation des immeubles situés au bas de la rue de Belfort. On reviendra en détail sur ce sujet.

action Ceur ville périmètre

il y a aussi des projets d’urbanisme d’une part avenue Carnot à la place des services du Rectorat et à l’étude la rue des Chaprais à la place de l’ancien cinéma Vauban.

Il apparaît que ces informations concernant des espaces plus larges englobant une partie seulement des Chaprais sont peu connues. L’échelle du quartier ne semble pas retenue dans les faits par la municipalité qui intervient à l’échelon global du Grand Besançon Métropole. C’est là qu’on peut obtenir un accompagnement
Grand Besançon Métropole
Que peut faire la municipalité pour mettre en valeur la partie commerçante de la rue de Belfort ? On ne parle pas de bouleversements qui imposeraient des travaux et donc de nouvelles difficultés pour les commerces après le confinement. De tels projets sont « en stand-by » . La réfection des trottoirs avec une couleur spécifique demandée depuis longtemps ne serait pas superflue.

Madame Baehr rappelle que la municipalité soutient les initiatives collectives des commerçants comme le Troc des Chaprais ou d’autres à inventer.
Troc 19

La question de l’impact de l’ouverture de la cité administrative Viotte avec son millier de salariés a été soulevée : des consommateurs en plus ou surtout des voitures  supplémentaires à la recherche d’une place de  stationnement ? C’est du ressort d’un autre service …

Viotte décembre 2020
La question d’un éventuel marché a fait l’objet d’une réponse précise. Le retour d’un marché place de la Liberté est exclu faute de l’absence d’une « masse critique » à savoir au moins 20 commerçants prêts à y installer leur étal. Quant à celui du parvis de la gare qui avait lieu le jeudi après midi, le nombre de producteurs présents a chuté. Il serait repris sous une autre forme dans un espace privé à l’initiative de la SNCF après l’ouverture de la Cité administrative Viotte.

En conclusion, un premier échange positif, mais qui demanderait une suite concrète avec une évaluation de l’action entreprise.

 

 

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