Street Art sur le terrain Isenbart en projet
Le vallon de la mouillère est connu pour son parking, pour sa construction : le Président, par sa rue Isenbart et par un petit terrain multisport.
Un graphiste, Vincent Jacquin veut réaliser une projet artistique sur le terrain Isenbart
Vincent Jacquin, ou Small Studio de son identité de graphiste-muraliste, lançait le 21 mars dernier l’idée d’un projet artistique autour du terrain de basket Isenbart aux Chaprais.
Qui est Vincent Jacquin ?
Il se présente ainsi :
Le 21 mars dernier marquait le centenaire de la disparition du peintre bisontin Émile Isenbart.
Aujourd’hui, cet artiste peintre est sans doute peu connu des automobilistes qui stationnent au parking récemment rénové
et encore moins des jeunes qui fréquentent le terrain de basket situé près du pont Robert Schwint.
Cet espace est assez réputé auprès des amateurs de la balle orange, au point d’avoir suscité un groupe face book qui y est consacré exclusivement. Ce groupe créé en 2011 est animé par un habitant de Geneuille dénommé Jan Richard. Il propose aux basketteurs de publier sur son mur « quand vous allez jouer cela attirera du monde »
C’est en passant tous les jours devant, que Vincent Jacquin a eu l’idée de son projet : « L’idée est venue car je passe devant tous les jours en emmenant mon fils à l’école. En faisant des recherches, j’ai vu que Isenbart était un peintre bisontin, et vu que le hasard fait bien les choses, nous fêtions le 21 mars dernier le centenaire de sa disparition. Quoi de mieux pour rendre hommage à cet artiste que de créer un projet artistique autour du terrain qui porte son nom ».
Le projet a recueilli un engouement auquel il ne s’attendait pas : « J’ai été très surpris. J’ai reçu énormément de retours positifs, ce qui m’a conforté dans l’idée que le projet pouvait être intéressant et qu’il devait être présenté à la Ville ».
Une concrétisation prochaine ? Il s’agirait de donner des couleurs à ce terrain
Après le buzz, place aux actions. Le créateur de Small Studio compte bien faire voir le jour à ce projet. Ce dernier a contacté la Ville de Besançon, qui s’est montrée plutôt favorable à l’idée : « Nous avons eu un échange très positif. On a planté les graines pour que le projet se concrétise.». Dans ce processus, Vincent Jacquin souhaite également donner la parole à ceux qui font vivre chaque jour ce terrain de basket : « Je tiens à ce que ce projet se fasse en collaboration avec les acteurs de ce terrain. Je tiens à les impliquer, tout comme les acteurs de la biodiversité, afin qu’ils me confirment que le projet ne présente aucun risque écologique. Le but est vraiment de fédérer »
Qu’en pensent les usagers ?
Ce matin sur 5 joueurs consultés tous sont pour le projet. A condition qu’on puisse voir les zones de jeu.