Quand on est confiné, les nuisances sont difficilement supportables
Plusieurs correspondantes se plaignent de nuisances aux Chaprais
Elles ont fait part de leur mécontentement : obligées de subir les nuisances du voisinage.
Ce n’est pas nouveau, mais quand on est obligé de rester confiné à la maison, il n’y a pas d’échappatoire.
Pourtant, en matière de pollution, bien des indicateurs sont au vert en avril 2020
Les nuisances du chantier de la Viotte ont cessé durant plusieurs semaines. Les voisins ont pu apprécier le calme et le silence. Il reste encore les ébats bruyants dans le ciel d’avions (suisses ?) pas vraiment concernés par le confinement.
En ce qui concerne la qualité de l’air, on peut examiner les relevés effectués par ATMO
Les indicateurs relevés par ATMO sont satisfaisants (en bleu l’ozone, en rouge les particules fines, les autres oxydes d’azote).
Seul bémol, les risques d’allergie par le pollen (bouleau, graminées, chêne et frêne) sont élevés (niveau 4)
Répartition habituelle de l’origine de la pollution à Besançon (relevé rue de la Prévoyance)
Globalement, la circulation automobile est limitée réduisant du même coup la pollution sonore et de l’air : on respire mieux.
Mais malgré les règles du confinement, des utilisateurs de la station service de la rue de Belfort imposent aux voisins des nuisances sonores à toutes heures.
Pourtant, la préfecture du Doubs interdit toute activité dans le cadre de l’application du décret du 23 mars relatif à la loi Covid-19.
Dans plusieurs ensembles immobiliers, les rassemblements nocturnes ou les fêtes qui se prolongent fenêtres ouvertes sont difficilement supportés par les voisins.
Les voisins de la boulangerie Au pain d’Antan apprécient sans doute le pain traditionnel à proximité, mais beaucoup moins les fumées qui se dégagent de la cheminée.
En général, ces émanations incommodantes se produisent le matin, il semblerait qu’actuellement elles se prolongent en journée ne permettant plus d’aérer les appartements. Des parents sont inquiets de l’impact de cette fumée pour les bébés. Les voisins s’interrogent : pourquoi un four au « feu de bois » produit-il une telle mauvaise odeur ? Y aurait-il d’autres produits dans le four ?
Mise à jour : le boulanger Jean Claude Schillinger et son épouse sont bien conscients du problème dû à une mauvaise manœuvre lors du ramonage effectué en octobre. La difficulté, c’est qu’il est très difficile de trouver un réparateur à cette époque. Il a été fait appel à une nouvelle entreprise qui doit intervenir dès la semaine prochaine. La boulangerie sera donc fermée lundi 4 mai et mardi 5 mai le temps de la réparation.
Il ne s’agit pas de vouloir empêcher les activités artisanales dans le quartier, mais de prendre des mesures pour limiter la pollution.