Yves Germain, vous participez à la Rencontre à livre ouvert samedi 9 mars, pourquoi ?

Je suis bisontin, n’habitant pas très loin des Chaprais. J’ai été sollicité par Brigitte Rochelandet qui aurait aimé participer mais est indisponible ce jour là. J’ai publié un livre en octobre 2023 que je souhaiterais présenter.

Vous allez donc présenter et dédicacer votre ouvrage intitulé Enfant tumeur, pourquoi ce titre ?
C’est en effet un titre un peu choquant. C’est un roman psychologique qui décrit l’histoire d’une femme qui pense tout rater dans sa vie. Elle ne voulait pas d’enfant. Elle est obsédée par l’image de sa mère décédée d’une tumeur. Prononcé, le mot tumeur/ tu-meurs s’entend de deux façons.

Vous avez effectué une carrière de psychologue clinicien, décrivez-vous le cas d’une de vos patientes ?

Non, c’est du roman. Tout est inventé, même si je reprends des éléments vécus ici ou là. J’ai imaginé que c’était un collègue psychologue qui me racontait cette histoire pour écrire à la troisième personne au lieu de rédiger des dialogues.

Comment êtes-vous passé de la pratique de psychologue à l’écriture d’un roman ?

J’aime écrire, j’écris de la poésie depuis 15 ans. J’ai commencé à écrire ce roman quand je travaillais encore. Je l’ai fait lire autour de moi. Les encouragements m’ont incité à publier ce premier roman. Maintenant, je suis en retraite, j’ai le temps, j’en écris d’autres.

Le roman se passe en Normandie, vous avez un attachement particulier à cette région ?
C’est une région que j’aime bien, j’y passais deux mois par an, étant jeune.

Quel a été votre parcours ?
Je suis né à Audincourt dans le Doubs. Mon père qui faisait partie de la deuxième DB y a rencontré ma mère. J’ai fait des études de psychologie à Besançon, à la Sorbonne et finalement à Dijon. Entre temps, je suis parti deux ans en Algérie au titre de la Coopération

Avez-vous des auteurs de prédilection ? Qu’aimez-vous lire ?

Je lis un peu tout, surtout des classiques plutôt que des romans de gare. J’aime bien lire Ken Follett qui décrit bien la Grande Bretagne dans ses romans policiers. Je lis des livres sur l’histoire du Canada. Un pays où je vais souvent pour retrouver ma fille qui a acquis la nationalité canadienne.

Parmi la trentaine de participants à la Rencontre à livre ouvert connaissez-vous d’autres auteurs ?
J’en connais plusieurs. Surtout Michèle Tatu que je connais depuis 50 ans.