La délinquance aux Chaprais…

La délinquance aux Chaprais…

Nous avons la chance d’habiter un quartier relativement calme. A tel point que l’enquête menée par la mairie sur le sentiment d’insécurité, indique que 74,7% des chapraisiens se sentent en sécurité dans leur quartier. Cette enquête est conduite sur un échantillon de population qui tient compte de l’importance de la population dans chaque quartier. Cependant ce sentiment de sécurité est en baisse régulière depuis 2007. En effet, en 2007, un peu plus de 88% de la population du quartier estimaient se sentir en sécurité, en 2009, légère baisse déjà puisque les chiffres sont de 76,4% d’habitants qui se sentaient en sécurité. Il faut donc tenir compte de cette érosion progressive du sentiment de sécurité.

Il est vrai que les faits d‘actes de délinquance et incivilités recensés (avec ou sans dépôt de plainte) sont aussi en augmentation. Il serait comptabilisé un peu plus de 26 faits par mois en 2011. On n’atteint pas encore un fait  par jour….Et la part que ces faits représentent pour le quartier, par rapport à la ville de Besançon n’est que d’un peu plus de 9%, alors que la population des Chaprais représente, avec les Cras, 12,8% de la population bisontine.

Conclusion, le quartier reste relativement calme. Mais les incivilités peuvent contribuer à alimenter un sentiment d’insécurité : est-on rassuré dans une rue où les murs sont entièrement tagués? Certaines rues ou passages sont-ils suffisamment éclairés la nuit (comme le passage du Cheval entre la rue de Belfort et la rue des Deux Princesses). Qui emprunte, la nuit,  le passage Ledoux entre la rue des Cras et la rue Duchaillut ? Car là, il récèle des angles morts dus à son cheminement entre des haies…

P1020293P1020286La police nationale n’effectue aucune patrouille pédestre dans le quartier. Il est difficile, du fait de ses effectifs limités, de la faire intervenir sur des nuisances sonores la nuit. La police municipale n’est visible que dans leur activité de contraventions pour le stationnement.

Souhaitons que la situation ne continue pas à se dégrader inexorablement.

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