Les salles de cinéma à Besançon, c’est toute une histoire qui commence aux Chaprais

Les salles de cinéma à Besançon, c’est toute une histoire qui commence aux Chaprais

La conférence de Michèle Tatu a permis de riches échanges et de compléter ses connaissances. Petit aperçu :

Sait-on que le père des inventeurs du cinématographe Antoine Lumière né en Haute Saône en 1840, était photographe rue des Granges ?
Antoine Lumière photographe

On apprend que son fils aîné l’ingénieur Auguste Lumière est aussi celui qui a mis au point le « tulle gras Lumière » (mélange de paraffine, baume du Pérou, et huile d’olive) au début de la Première Guerre mondiale et soigne une partie des soldats grands brûlés durant ce conflit.

Sait-on que la première projection a eu lieu dans la maison Savoye ?

7 square Saint Amour

Sait-on que la première salle permanente de cinéma a été ouverte au 18 rue des Chaprais en 1910 sous le nom d’Alcazar ?


Rue des Chaprais jadis

Sait-on que la salle des fêtes de la Mouillère est devenue une salle de cinéma sous le nom d’Excelsior en 1912 ?

Par la suite, Besançon a compté une vingtaine de salles , pouvez-vous situer leur localisation ?


localisation des salles de cinéma

Dans la boucle, rue des Granges le Central a ouvert en 1914, devenu la Coupole puis le Plazza Lumière


rue des Granges Central, Coupole

L’Union rue Ronchaux de 1920 à 1965; le Building ouvert en 1930
Le Building rue Proudhon

Le Paris depuis 1941
ciné Le Paris

Le Vox depuis 1947

Les salles de quartier souvent paroissiales en commençant aux Chaprais par la salle de la rue du Pater (l’Aiglon)

L'aiglon sport fête ses 100 ans

celle de la rue Battant (ABC, Rio et Styx) le Pax à Saint Claude, le Lux à Palente, le Montjoye à Montrapon, le Villarceau à la Butte

Une exception le Stella rue de Dole à la Butte
Ciné Stella rue de Dole

L’occupation allemande réquisitionne des salles et met le cinéma sous contrôle. Le personnel français résiste parfois sous différentes formes. L’action de Jean Marie Bressand a été discutée.

Michèle Tatu parle ensuite de l’âge d’or du cinéma dans les années 50/60 en n’oubliant pas de parler de la multiplication des ciné-clubs disparus pour la plupart.

Elle fait remarquer les noms des salles avec un goût pour les mots en trois lettres se terminant pas X : Rex, Vox, Lux, Pax,

Puis avec la généralisation de la télévision et les multiplex (Mégarama), on a assisté à la fermeture d’une dizaine de petites salles et aussi de grandes salles comme le Vox et le Vauban en 1985 laissant de bâtiments dans un triste état


Reste encore aux Chaprais-Cras les Oiseaux avec ses séances hebdomadaires et ses courts métrages dans une très belle petite salle.


salle cinéma Oiseaux

Michèle Tatu reste optimiste en conclusion

ciné pas  mort

conférence de Michèle Tatu

Prochaine réunion d’histoire le jeudi 16 novembre à 15 h 30

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