La diversité de la population des Chaprais se manifeste aussi dans les votes

Si l’on compare les votes des Chapraisiens avec ceux de l’ensemble de la ville

Globalement, on a voté Mélenchon comme Besançon, mais un peu moins. Davantage pour Macron, Zemmour, Pécresse, Jadot et l’extrême gauche.

Si l’on classe les candidats en deux catégories, on observe que le quartier des Chaprais vote davantage à droite 57,1 % (de Macron à Zemmour) qu’à gauche 43,8 % (de Jadot à Arthaud)

Si l’on regarde en détail les bureaux de vote, on observe de nettes disparités

A Fontaine Argent et l’école des Chaprais, on a voté comme la moyenne avec davantage de Poutou à l’école des Chaprais.

Sans surprise, c’est à l’Helvétie qu’on vote le plus pour Macron et Pécresse.

Mais avec des différences selon le bureau, Jadot est encore prisé au bureau 515, dans la salle de jeux

alors que les autres bureaux (504 et 505) sont les seuls où Zemmour dépasse les 9 % (6, 9 % en moyenne aux Chaprais)

Parmi les bureaux de Paul Bert, il y a beaucoup de différences : au n° 506 (maternelle ), c’est le record pour Mélenchon : 36, 46 %

Au bureau 508 Paul Bert école élémentaire, on vote davantage qu’ailleurs Roussel et Poutou

C’est au bureau 507 Paul Bert Restaurant que Marine Le Pen enregistre son score le plus élevé 17 %. En moyenne, elle n’a recueilli que 12 % aux Chaprais.

Les résultats du bureau 511 Tristan Bernard sont assez surprenants.

Une curiosité apparaît dans les chiffres publiés par l’Est Républicain : 40 voix pour Nathalie Arthaud record absolu pour la candidate trostkyste : une concentration de militants de LO ou une erreur de transcription ?



C’est ici aussi le seul bureau où Dupont-Aignan et Lassalle atteignent les 3 %.

Quels changements depuis 5 ans ?

Le vote Mélenchon a beaucoup progressé tandis que les votes LR et PS se sont effondrés. Le vote Le Pen n’a pas progressé. Il serait devenu un vote rural d’après l’Est Républicain.

Est-ce l’offre politique qui aboutit à une profonde division des chapraisiens comme des français en général ou est-ce vraiment l’esprit des français de manquer d’unité ? Quelle majorité dans ces conditions ?

Un second tour similaire, 5 ans après, exclut de fait plus du tiers des électeurs qui ne se reconnaissent ni dans Macron ni dans Le Pen.