Max propose une réflexion sur Noël et la lumière

Max propose une réflexion sur Noël et la lumière

Le dit du

«chercheur d’or de l’ordinaire»
du site des Chaprais.

Pour moi, Noël est un jour comme les autres.

Chagall Parole flambeau

Ben ! Oui.
Voici.

Si Noël représente et célèbre, entre autre, le retour de la lumière – avec ou sans majuscule (comme, à l’origine, la Fête d’Yule dans la tradition Celte). Et celle, finalement, que tout le monde recherche,
que ce soit en se faisant caraméliser sur les plages en été, ou celle qui n’éblouit pas, mais qui continue à éclairer doucement quand… on éteint le jour), pourquoi la célébrer uniquement à ce moment-là de l’année ? (Et Fêter, et se souhaiter Bon Noël, maintenant ?).

Bon, il est vrai qu’elle atteint son minimum annuel à cette période, et ce pour quelques jours, avant de faire son retour, au plus sombre du plus sombre, justement. (Et donc, très bientôt).
Au Moyen Âge, on craignait en effet qu’elle continue sur sa lancée et ne revienne pas. Du tout !
(Au… Moyen-Âge, hein ! Et pas tout le monde).

Non, parce que… en plus, on sait maintenant que, même quand il fait nuit, en fait, la lumière est toujours là : de l’autre côté de la Terre – qui tourne, donc. La lumière est.
(L’obscurité n’étant qu’absence de lumière, comme dit l’autre).
Chose que nous rappelle notamment la lune. Ben oui : qui éclaire la nuit ?…
La lune – quand elle est là. Et qui éclaire la lune ?… Le soleil. Donc… le soleil éclaire la nuit !
C’est ben kessek’j’dis : la lumière est tout l’temps là. Bref).

La lumière ne revient-elle pas de même tous les jours de l’année, avec l’aube ?
Après, comme le dit le magnifique dicton (si vrai) : «l’ heure la plus sombre (… juste avant le lever du jour»). A entendre. Au sens propre et au figuré – par les temps qui courent.
(Pourquoi j’dis ça, moi ?).

Chers lecteurs-et-trices du site des Chaprais, vous ferez ce que voulez (!), mais personnellement je passe quasiment toutes mes journées ces temps-ci à entretenir et nourrir en moi,
de manière très têtue et obstinée (il faut bien ça), à l’exclusion (comme je peux, je l’avoue) de (presque) toute autre gamberge négative (dont on se demande bien d’où elle pourrait venir !),
intérieurement, cette… réalité-… là – extérieure. Avérée. Physique. Cyclique. Astronomique.
Cosmique. Eternelle – et non circonstancielle, elle.
Et surtout… naturelle.
Pour l’activer et la main-tenir intérieurement. Et… vivre.

Appelons ça comme on voudra : faire le vide (ou le plein), faire silence, faire circuler, se promener, se recentrer, méditer, respirer, en conscience, prier (= anagramme de :
«p et rire = rire en paix» !). Ou encore s’émerveiller – et dire merci.

Ou encore créer – comme, au hasard, en écrivant des Pensées Pansées (heb-d(r)ôl(e)-madaires, dans ces pages), des chansons, ou ces mots. (On dit aussi que la pensée crée, que la parole agit et qu’écrire fait advenir – d’où l’extrême attention à leur porter. Et je veille personnellement, depuis toujours, à ce que seule la bienveillance régisse les trois).
Dont acte.

En veillant à nourrir en moi – tant que possible, je l’avoue – non le loup noir (de la peur et du défaitisme), comme nous le dit cette très belle histoire du Chef Cherokee parlant à son petit-fils, mais le loup blanc (du bon, du bien, du beau et de la paix).
(Et sans non plus faire l’autruche – même si j’aime bien les  plumes de cet animal véloce ! –
qui me fait aussi penser à Bip Bip !, du génial dessin animé «Bip Bip et Coyotte» !).

Il s’agit d’un acte. Conscient. Décidé. D’un choix. Difficile. Assumé. Lucide – qui s’entretient et se pratique par une vigilance… de chaque seconde – ou presque).
Et qui fait que, au moins, au bout du compte, je n’en «rajoute pas» (comme je peux) à l’ «anxiogénite-agitationite-gambergite-» galopante aigüe ambiante.

On peut nommer ça, comme l’a dit, entre autre, un génial scientifique facétieux (qui tire la langue sur une célèbre photo de lui !) : ne pas essayer de solutionner le problème sur le plan où il se pose.
(C’est impossible – lutter contre, lui donne de l’énergie).
Ou encore : comprendre, et mettre en pratique, que la solution se trouve en nous.
(En creusant bien profond, certes – au travers du charbon jusqu’au diamant, idéalement, et jusqu’au très-Or au coeur de la Terre – de notre propre Terre-corps).

Ou encore, comme le dit Saint François d’Assise, sous la plume du magnifique Christian Bobin, dans son magnifique Le Très-Bas. S’adressant à son père, lors du procès public qu’il fait à son fils pour lui avoir dérobé quelques pièces, pour les offrir à des pauvres :
Tu comprends ce que je te dis là ? Tu comprends ? Je ne m’oppose pas à toi.
Pour s’opposer, il faut une maison commune, une langue commune, et nous n’avons plus rien de tout ça. Je te laisse jusqu’au dernier de mes vêtements. Je t’ai rendu ce que tu m’as donné – sauf la vie. Mais la vie me vient de plus que toi, et c’est vers elle que je vais. 

Bref (! … J’lai pas d’jà dit ?).

Sans exclure également par ailleurs que, pour nombres d’entre nous,
Noël est le moment de l’arrivée d’un enfant divin. De… L’enfant divin.
Que cela relève de notre foi ou non, ou qu’on la considère comme une simple métaphore ou un conte (en sachant que (et c’est un conteur-passeur-auteur d’histoires, toujours vraies,
qui vous le dit, que cela soit dit ici haut et fort) : tous les contes sont vrais -d’autant plus quand ils nous… parlent !), cela représente(rait) donc l’arrivée d’un… enfant, déjà.
C’est-à-dire : innocent. Neuf. Tout beau. Souriant, joueur, joyeux, émerveillé (de tout).
Simple, fragile et puissant. (Et, en l’occurrence dans le dénuement le plus total).

Et divin.
C’est-à-dire, euh… plus que simplement humain, quoi : le meilleur de l’humain dans l’humain.
(Ou mieux, encore !). Et, allez, au point où l’on en est, soyons fous, disons le « gros mot » : capable… d’ «amour». Et d’amour – en tenant bon le fil jusqu’au bout – inconditionnel.
(Tant qu’à faire. On va s’gêêêner ! C’est… Noël ! Ha ! Ha Ha !……. Hm, excusez-moi).
Et s’il s’agissait de l’arrivée de cet enfant… en nous ? «Plus mieux » que nous- même ?
Et s’il s’agissait de… nous-même ? Re-né. «A neuf».
De notre enfant intérieur ?
Et dont, si nous sommes « normaux », et capable d’un tant soit peu de compassion naturelle
(dit-il, confiant), homme ou femme, nous allons nous occuper.
Et que nous allons protéger et… chérir – en bons «parents de nous-même», finalement.

A l’image – pur «hasard» ! – d’un récent («simple») téléfilm – que de tristes sires pourront bien sûr qualifier de mièvre et gnangnan – The Big Five, où, en Afrique, l’héroïne doit choisir entre déprimer en raison de la perte inestimable de sa magnifique réserve d’animaux sauvages, ou se réjouir
de l’arrivée totalement imprévue, et inexplicable, dans sa vie, non pas de un… enfant – tiens, tiens, c’est rigolo ! – (qu’elle désire en fait depuis longtemps, sans avoir pu l’obtenir),
mais de… cinq ! (Orphelins). Dotés, qui plus est, chacun(e), de pouvoirs hors-norme !…

semblables à ceux des différents animaux que chacun des enfants représente.

(Une histoire qui met en jeu à la fois des enfants et des animaux ne peut qu’être vraie – ou à entendre avec attention !

C’est ben kesske-j’disais-bis).

Tout cela, j’allais oublier, à… Noël.

Tout y est : le choix entre la tristesse ce que l’on (risque de) perdre (le passé) et…
le bonheur inestimable d’accueillir, contre toute attente, ce que l’on attend depuis toujours.
(Et ce faisant… je ne vous dis rien de la fin !).

C’est que je peux nous souhaiter de mieux à tous et toutes :
que la lumière (avec ou sans majuscule) revien… euh, soit !
Tous les jours, et à chaque seconde, à l’extérieur (ça, c’est bon – en y prêtant attention)) et à l’intérieur (euh… aussi ! – en y prêtant attention-bis).

Et avec elle, notre force-sagesse-folie-douceur-innocence-sourire-bonté-confiance-émerveillement d’enfant (re-)né à lui-même, grandi, à chaque instant,
dans l’émerveillement-bis simple, paisible et souriant de ce qui est.

Ben, c’est ben kesske’j’disais. CQFD :
Noël, est un jour comme les autres, parce que Noël, c’est tous les jours !

Champagne !
(Enfin, Champomy, pour moi).

Allez : Noyeux Joël, quand même, maintenant !
(Ben non, j’suis pas en retard, puisque c’est… tous les jours, on a dit. Hé, il faut suivre ! Lol).

Max Athanase
Max Athanase et son arbre

Categories: Actualités, Humour

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