Qui se souvient des ateliers et commerces d’autrefois dans les rues des Chaprais ?
Les rues des Chaprais ont beaucoup changé : il y avait de nombreux ateliers, d’autres commerces etc … (1)
Rue par rue, les anciens chapraisiens sont invités à rassembler leurs souvenirs
Pour commencer cet inventaire, Chantal Chevillard a accepté de partager ses souvenirs avec Jordan Lahmar-Martins historien et Christian Renard rédacteur de chaprais.info lors d’une déambulation repérage dans les rues qu’elle connaît le mieux
Commençons par la rue de la Rotonde
Si on la remonte depuis l’angle de la rue de Belfort on commençait par trouver déjà (2 rue du Chasnot) une boulangerie dont le pain était très recherché, tenue par M Decol dit familièrement Le Crado
Cette boulangerie Au pain d’Antan (Banette) agrandie a été gérée ensuite par Christophe Caublier puis modernisée par Eliane et Jean Claude Schillinger
A numéro 2, il y avait déjà une épicerie tenue par M et Mme Humbert qui l’ont vendue à Madame Bruchon. Celle-ci l’a spécialisée dans le bio
Reprise par Nathalie Délisée avec le même commerce bio, la boutique Nathys est devenu un commerce et un atelier spécialisé de bijouterie.
Au même numéro, la boutique voisine gérée par Cécilia Ledain a eu une enseigne originale les Sortilèges de Cécilia consacrée à une exposition vente de productions d’artistes et d’artisans. Puis l’occupant suivant a proposé quelques temps, des services de réparation avant de faire le choix du fast food. Sans succès
Au n° 6, il y a avait un dépôt vente de vêtements de la famille Tordjman qui était aussi installé rue Fanart avant le garage Iémolo. D’importants travaux ont été réalisés pour en faire des logements.
Au n° 11, M Lacroix tenait un salon de coiffure qui a été repris sous l’enseigne chez Christine jusqu’en 2019
Au n° 13, il y avait un atelier d’artiste occupé d’abord par André Seurre maître-verrier puis par Jens Boetscher le sculpteur du Minotaure.
Cet atelier et le jardin ont été détruits en 2015 pour construire un immeuble.
Léon Hato avait installé son atelier de montres (marque Ato) dans le bâtiment au fond de la cour et du jardin
A droite, on pouvait voir la construction de l’architecte M Jabeuf
Au n° 15, se trouvait l’atelier d’horlogerie de M Friez puis Jean Maître, architecte et le logement de M Lombardelli dont on reparlera (rue de Belfort) La construction de l’immeuble « Le Pierre Louis » masque maintenant cette maison
En face côté pair, au n° 16, Alain Genet avait son local professionnel pour du nettoyage. Le local lui sert désormais de logement.
Au n° 17 la villa type Art Nouveau a abrité les services du CADA (pour les réfugiés) avant d’être louée à de jeunes musiciens
La grosse maison du 17 bis a été occupée un temps par les bureaux de l’entreprise Zani, puis par deux entreprises d’insertion : Alternatives Chantier et Aqua Vert présidées par Jean Claude Fontaine. Récemment, les bureaux d’une agence de communication a laissé la place à un cabinet d’avocat
La maison à l’angle de la rue du Château rose est remarquable parce qu’elle fut la seule à ne pas être démolie suite aux injonctions militaires du général Marulaz.
Elle appartint à la famille Bloch qui disposait à côté d’un grand espace utilisé par le Véhicule Industriel
C’est sur ce terrain au n° 22 que fut construit l’immeuble Athos
Au numéro 25, se trouvait le petit atelier d’horlogerie Rebetet
Au 27, résidaient M et Mme Laclé qui avaient un atelier de menuiserie ailleurs
L’immeuble du 29 appartenait à Mme Berche avant d’être occupé par M Neirotti ramoneur.
Au n° 31, le terrain qui surplombe la rue et longe la voie ferrée était occupé par les entrepôts Pomona démolis en décembre 2014
A l’angle de la rue Suard, la grande bâtisse appartient à la famille Belzung pour l’entreprise Dimo. L’ANPE y a ouvert une agence quelque temps côté rue Suard.
Plus haut, (entrée 16 rue Suard) on observe un grand bâtiment en L qui abrita successivement plusieurs établissements : une usine d’horlogerie Les Spiraux, une usine de boîte de montres François Miserez dans les années 40, la direction générale de Kelton, le service du Cadastre puis des logements et un cabinet comptable (côté Marie Louise)
Au bout du compte, on a assisté à la disparition de la plupart des jardins et ateliers de cette rue. A la place, des immeubles de logements accroissant la densité de la population.
A suivre… rue de Belfort, rue Suard, rue des Chaprais …
Si vous avez bien connu cet endroit autrefois, tous les compléments et précisions sont les bienvenus au chaprais@gmail.com