Vélo, piste cyclables au centre des préoccupations de la ville, tandis que des trottoirs ne sont pas entretenus

Deux poids deux mesures ?

On apprend selon une enquête de « place aux pétons« , qu’à Besançon, la marche représenterait 41% des modes de déplacement. Il est évident qu’aux Chaprais, la proportion est nettement plus élevée.

L’enquête nationale du baromètre des villes « marchables » de 2023 vient de dévoiler son classement. Menée par le collectif Place aux Piétons, cette enquête permet d’établir un ressenti des personnes interrogées en tant que piéton. Elle caractérise ainsi « le climat de la marche à pied » dans les villes étudiées dont les résultats sont classés de A+ à G. Dans les villes de 100.000 à 200.000 habitants : Le Havre arriverait en tête et Besançon terminerait deuxième avec une note de 10.77, suivie de Dijon. Ces trois villes obtiennent la note de « C plutôt favorable ». 
Les résultats de l’enquête à retrouver ici.


Pourquoi marche-t-on ? principalement en ville et quotidiennement.

Ces chiffres confirment que Besançon « plébiscite la marche à pied comme un mode de déplacement important« , informe la Ville de Besançon.

En recherche d’amélioration, le territoire du Grand Besançon a d’ailleurs été retenu par l’ADEME dans le cadre de son appel à projet « Marche du quotidien ». « Nous allons continuer d’améliorer les continuums piétons et travailler sur la qualité de trajets piétons afin de rendre plus agréables et de sécuriser nos déplacements au sein de l’espace public en ville et dans le Grand Besançon« , précise la Ville de Besançon.

Si la ville manque d’idées, on peut rappeler ce qui est demandé aux Chaprais depuis des années sans grand succès.

Certes l’encombrement des trottoirs par des travaux mais en danger la sécurité des piétons

ou par des véhicules qui ne trouvent pas d’autres places de stationnement

Mais l’entretien des trottoirs ne devrait pas être négligé


Utiliser le trottoir de la rue du Château rose : un parcours du combattant !

Quelle importance est accordée aux trottoirs par le site web de Besançon ?
Aucun article, aucune rubrique à la Une Si l’on utilise le moteur de recherche, on obtient une liste d’articles dont le plus récent évoque une action datant de 2019 ne parlant pas de l’amélioration des trottoirs, mais de leur occupation par les voitures devant la rédaction de l’Est Républicain et les Galeries.

Le slogan est beau : A Besançon, les trottoirs ne doivent plus rimer avec cauchemars !
Le 10 juillet 2019, la municipalité a installé un tunnel, de la taille d’une voiture, sur le trottoir de la Grande Rue à proximité des Galeries Lafayette.

Après l’abaissement des trottoirs, il serait temps de les redresser !

On ne peut pas dire que la ville ne fait pas de travaux sur les trottoirs : pose de plaques blanches à picots à chaque passage piéton et abaissement des trottoirs pour faciliter le passage des PMR.

Après avoir abaissé les trottoirs, il serait temps de les redresser ! Il faudrait arrêter de prendre les piétons pour des dahuts !
Pour ceux qui l’ignorent, le dahu (parfois orthographié dahut) est un animal sauvage ou un oiseau imaginaire vivant dans les zones montagneuses. Son aspect caractéristique réside dans le fait qu’il a une ou deux pattes latérales plus courtes d’un côté, afin de bien se tenir dans les pentes montagneuses. L’inconvénient, il ne peut pas se retourner !

Comment marcher en sécurité sur des trottoirs étroits en dévers ? Or ils sont nombreux aux Chaprais de cette sorte

L’exemple le plus caricatural est celui de la rue Baigue dans le virage : trottoir étroit, en dévers et en mauvais état : des trous partout !

Une avenue a fait l’objet d’une réfection de ses trottoirs qui étaient très dégradés : l’avenue Denfert Rochereau.

Il fallait tenir compte des arbres, Après les travaux, l’usage de ce trottoir (un ruban continu) est beaucoup plus agréable pour un piéton, mais c’est très fréquenté et la plupart des usagers se plaignent de l’étroitesse : on ne peut guère se croiser.