Salle comble aux Oiseaux pour comprendre l’action des cheminots dans la Résistance
Conférence de Martine Chevillard sur les cheminots de Besançon et la Résistance
La Libération, c’était il y a 77 ans et pourtant nombreux sont ceux qui s’intéressent aux hommes qui y ont contribué.
L’Habitat Jeunes les Oiseaux accueillait jeudi 9 septembre une conférence sur les cheminots dans la Résistance à la gare Viotte. La salle n’était pas assez grande pour accueillir toutes les personnes intéressées.
Voici un petit aperçu de la soirée. (1° partie)
Jean Claude Goudot a présenté les personnalités présentes et Martine Chevillard, professeure d’histoire, la conférencière.
Celle-ci a reprécisé l’objet de sa conférence :
Elle est partie d’une double interrogation : qui étaient ces cheminots dont les noms sont inscrits et quelle a été leur action dans la Résistance et la Libération de Besançon ?
35 noms sont inscrits sur le beau monument en granit devant la gare Viotte
17 noms sur un autre monument plus modeste placé à l’entrée du dépôt rue Résal, inaccessible au public
A chaque fois, il est utilisé une formule vague « tués pour faits de guerre »
Un travail de recherche pas facile !
Quel était le contexte historique et géographique ?
Elle a tout d’abord rappelé l’origine de la gare Viotte
Sa marquise qui couvrait 3 voies
Et ses rotondes pour stocker, entretenir et retourner les locomotives
A l’époque, une des rotondes était couverte, une des plus grandes et des plus belles de France
La conférencière a rappelé le changement décidé au niveau national par le Front Populaire : la nationalisation des chemins de fer avec un objectif de service public
et l’action de Pierre Semard à la tête de la CGT des cheminots
Euphorie de courte durée, la guerre arrive, c’est l’invasion allemande en juin 1940
les allemands occupent Besançon, prennent le contrôle de la gare, réquisitionnent les trains
La Franche Comté est alors divisée en 3 zones
Autant dire que la pression est très forte sur les cheminots de Besançon.
La Gestapo s’installe par la suite dans un des hôtels juste devant la gare
Le travail des cheminots est réorganisé sous l’occupation mettant en cause les importants acquis de l’action syndicale.
Les mécaniciens et chauffeurs sont en première ligne.
Le mécontentement était grand mais quelle action était possible ?
La bataille du rail : du cinéma et en réalité ?
A suivre : les actions de Résistance et les hommes