Le confinement n’interdit pas de marcher. Comment ça se passe en novembre aux Chaprais ?
Avec l’alternance de temps gris et de beau ciel bleu, on peut redécouvrir les rues des Chaprais sous différents aspects
Muni de son attestation de déplacement dérogatoire, on ne reste pas complètement confiné. Il y a la majorité des gens qui doivent se déplacer pour aller au travail ou à l’école et tout le monde qui peut le faire sous forme de « déplacements brefs dans la limite d’une heure quotidienne ».
Si l’on a marché tous les 14 premiers jours de reconfinement à un rythme rapide de 5 km / h, on a quand même parcouru 70 km. Ce n’est pas rien !
C’est heureux, car comme tout le monde le sait, la sédentarité est à l’origine de la plupart des formes de mauvaise santé. Certes, on pourrait aussi marcher sur un tapis électrique, enfermé dans une salle. Ce serait dommage, car dehors, il n’y a pas que les jambes qui fonctionnent, on peut observer tout ce qui se passe autour de soi.
Qui pouvait-on voir dans les rues des Chaprais en novembre 2020 ? Aperçu
Une patrouille « Sentinelle » qui passe dans deux véhicules
Un contrôle de police à la sortie du pont de la rue des Jardins
Des livreurs à vélo, dépendant d’une entreprise britannique, de plus en plus nombreux
et de moins en moins payés selon leur dire.
Des amateurs de trottinette,
les uns sur le trottoir,
d’autres dans la rue
Plus statique, la « file » d’attente devant le bureau de poste de la rue de Belfort
Un attroupement (plus ou moins masqué) devant un commerce
Des enfants en récréation dans des cours d’école : à Saint Joseph
ou à Saint Paul
et même un joueur de golf qui s’entraînait seul devant la gare aux Glacis
Que pouvait-on voir dans les rues et sur les murs ?
Sur les murs, certains affichent leur opinion en gros caractère : il faut que ça change !
Contre le patriarcat rue Nicolas Bruand
Un autre lance un appel personnel sous forme de petite annonce
Le local des Vieux papiers rue de l’église affiche sa fermeture pour cause de Covid
Les guirlandes de Noël sont déjà posées rue de Belfort. Elles ne sont pas encore allumées la nuit, mais elles brillent le jour.