Rue de Belfort bloquée ce samedi matin par des activistes pro-vélo
Les activistes de l’Extinction Rébellion ont choisi la rue de Belfort pour demander encore plus de place pour le vélo
Ils ont tracé une piste cyclable temporaire rue de Belfort entre la rue Isenbart et la place de la Liberté
De ce fait, la rue de Belfort a été mise à une seule voie
créant un énorme bouchon en amont de la place de la liberté, en empêchant la circulation des bus et les livraisons aux nombreux commerçants de la rue.
Il faut reconnaître qu’à cette heure la rue de Belfort est déjà mise de fait à une voie à cause des camions de livraisons en particulier pour les pizzas Dominos
Plusieurs manifestant(e)s étaient déguisés en clown ce qui n’a pas forcément réussi à détendre les relations avec les commerçants
La police a été appelée pour intervenir et est arrivée vers 11 h au moment où les manifestants commençaient à replier leur banderole
Un manifestant explique qu’ils viennent « soutenir la mairie » pour créer de nouvelles voies cyclables continues.
Bien que les piétons soient appelés à l’appui des exigences des cyclistes, les piétons les plus nombreux aux Chaprais, n’oublient pas que leur sécurité est surtout menacée par la prolifération des deux roues à batterie électrique vélos, trottinettes … qui ne respectent aucune règle.
La mobilisation éphémère terminée des manifestants regagnent leur voiture garée rue de Belfort !
Pour améliorer la vie dans le quartier et l’accès à la gare Viotte, il serait peut-être utile de prendre en compte les conséquences de changements éventuels. Quand on empêche la circulation quelque part elle se reporte ailleurs !
Commentaire de Crystal Feather
Je viens de lire votre billet sur l’action menée par les activistes d’Extinction Rebellion sur la rue de Belfort ce matin et me pose plusieurs questions. J’ai souhaité laisser un commentaire directement sur le blog mais ne sait pas si celui-ci a été pris en compte. Commençons par la fin, vous concluez en déclarant que « Quand on empêche la circulation quelque part elle se reporte ailleurs ! ». Ce qui est faux dans l’absolu, le trafic étant soumis à l’élasticité de la demande,
loi régissant entre autres le phénomène de trafic induit. Il est question d’un « énorme bouchon », où est-il sur les images ? Et en quoi diffère-t’il de la situation habituelle puisque comme vous le rappelez la rue à cette heure est « déjà mise de fait à une voie à cause des camions de livraisons en particulier pour les pizzas Dominos » ? À noter que cette phrase est relativement cocasse puisque vous indiquez à la ligne précédente que l’action aurait empêché, entre autres, les « livraisons aux nombreux commerçants de la rue ». Vous l’aurez noté, des activistes sont venu en voiture. Ne serait-il pas intéressant de se demander si ces places disponibles aux activistes ne pourraient être remplacées par des places de livraison ? Vous faites allusion aux piétons qui seraient « les plus nombreux aux Chaprais », n’est-ce pas là une façon de déclarer le trafic comme étant majoritairement de transit et sans conséquence autre qu’une condition imposée sur notre quartier ? Vous accusez également les engins de déplacement personnel motorisés comme menace pour la sécurité, ne respectant aucune règle. Pour autant le rapport annuel 2022 portant sur l’année 2021 de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière indique que parmi les 414 piétons tués, 2 impliquaient des EDPm. C’est un point de vue d’autant plus discutable que sauf erreur ce ne sont pas ce type d’engin qui sont à l’origine des rodéos nocturnes en début de nuit dans la rue ni des collisions ayant eu lieu dont celui qui a valu de longs travaux à l’espace détente à l’angle de la place de la Liberté. En fin de lecture je me demande, que voulaient ces activistes ? Et pourquoi avoir choisi cette portion ? Est-ce qu’il y aurait un lien avec la demande de longue date des cyclistes d’avoir des aménagements sécurisés permettant, entre autres, d’entrer dans le quartier à partir de la gare sans avoir à faire un détour valloné par la place Flore ? Par ailleurs, il me semble que des associations telles que Trottoirs Libres et l’Association Vélo Besançon ont récemment mené une enquête auprès des établissements de la rue, qui auraient jugé le volume de trafic en mixité dangereuse et trop importante. Cordialement