Uchronie chapraisienne suite

Uchronie chapraisienne suite


Un américain des Chaprais



Un personnage imaginaire pour notre uchronie, mais un réel clin d’œil à l’une des plus célèbres personnalités reposant aux Chaprais..

« Le, 25 avril 2021


Le fils de Rudolph Valentino, John Barbin, discret bisontin


Tous les Bisontins ont déjà entendu le nom de John Barbin. De son vrai nom John Shaughnessy il est né en 1923 à Juan-les-Pins. Il est élevé par ses grand-parents maternels. Il grandit entre la France et les Etats-Unis. Ce n’est qu’à l’âge de seize ans qu’il découvre la vérité sur son identité : il est le fils des stars du cinéma muet Rudolph Valentino et Natacha Rambova.
Ses parents profitant de leur lune de miel sont restés en France le temps de sa naissance avant de laisser l’enfant à ses aieux afin qu’il grandisse loin du tumulte des studios. « Je n’ai pas connu mon père, mort quand j’avais cinq ans, ma mère se faisait passer jusqu’à que je découvre la vérité, pour une cousine » écrira-t-il dans son autobiographie, A la recherche de la vérité, paru en 1992.
Rudolph Valentino
Les parents de John Barbin pris en photo en 1924.
Devenu courtier en assurance, John fait fortune mais cherche à connaître ses racines. En 1951, il découvre après plusieurs mois de recherche la trace de sa grand-mère Marie Barbin qui repose au cimetière des Chaprais.

En se rendant à Besançon, il tombe amoureux de la ville mais également de Claire Bertholot qui deviendra sa femme en 1954. Le mariage sera célébré en mairie de Besançon.
En 1967, il vend son activité de gestion d’assurance et s’établit définitivement à Besançon dans le quartier des Chaprais. Il consacrera sa fortune à la préservation de la mémoire de ses parents mais surtout à l’accès à des échanges qui permettront à de jeunes boursiers bisontins de partir dans de prestigieuses universités américaines depuis maintenant près de cinquante ans.
En 1986, il parvient à faire ouvrir dans la cité bisontine, le musée Rudolph Valentino qui accueille chaque année encore près de dix mille visiteurs venant des quatre coins du monde. 
Aujourd’hui bientôt âgé de 98 ans écoule une retraite bien méritée dans sa maison non loin du casino de Besançon où il aime se rendre. »
casino et CDN

En réalité
John Barbin n’a jamais existé, le couple de Rudolph Valentino (d’origine alsacienne) et Natalia Rembova n’ayant pas eu d’enfant. Plusieurs raisons peuvent l’expliquer, la légende veut que Natalia Rembova n’ait pas voulu de descendants. Le couple a effectivement passé sa lune de miel à Juans-les-Pins.
Et les Chaprais alors ?

La mère de Rudolph Valentino, Gabrielle Guglielmi repose bel et bien dans le cimetière du quartier après être décédée (épuisement ? privation ? maladie ? )  en 1918 à Besançon où elle servait comme infirmière.
Tombe de Gabrielle Gugliemi Chaprais

 

Rien n’indique qu’en 1923, l’acteur américain ne soit venu à Besançon malgré des recherches en ce sens. Pour les personnes intéressées par la vie de Rudolph Valentino, une biographie est en cours de rédaction en italien, espérant une traduction en français.

Revivez les précédents articles :
Et si Besançon avait eu une usine Chevrolet et si La gare de la Mouillère qui avait pu être la gare principale de Besançon :
Et si on refaisait l’histoire ? – Vivre aux Chaprais
Et si cette même gare aurait pu faire l’objet de violents combats pour la libération de Besançon :
Uchronie suite : une gare stratégique durant la guerre – Vivre aux chaprais
Et si l’immigration suisse avait très importante à Besançon et dans les Chaprais?
Poisson d’avril ? Non une nouvelle Uchronie – Vivre aux chaprais
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Et si on refaisait l’histoire des Chaprais (suite) – Vivre aux chaprais

Categories: Actualités, Uchronie