Au parc Micaud, un restaurant haut de gamme à la place de l’Office du Tourisme
C’était l’office du tourisme. Après de longs travaux, c’est devenu le plus beau restaurant !
En juillet 2020, d’importants travaux étaient encore en cours de réalisation pour aménager une terrasse
Michel Demange, l’architecte qui a conçu ce bâtiment en 1969 peut être rassuré. L’entrée du restaurant n’a pas changé l’image de l’Office du Tourisme
Pas d’enseigne publicitaire tape à l’oeil comme on en voit trop.
Nouveauté, derrière la vitre, un mur en marbre (en provenance de Grèce) de 13 m de large sur 2,50 m de hauteur cache la salle aux yeux des passants.
A l’intérieur, le choix de la couleur noire, a surpris lors d’une première visite en juillet avant l’ouverture. Elle donnait une impression assez sombre.
Ce n’est plus le cas actuellement grâce à un bel éclairage et cette collection de portraits d’hommes et de femmes coiffés de fruits et de légumes…
Toute la décoration et l’aménagement ont été conçus spécialement par Ben et Rachel Convers de l’agence Ibride. En particulier, un immense plan relief de la ville de Besançon fait référence à la fonction originelle du lieu .
Au sol, une moquette florale très originale
En l’air, une envolée d’oiseaux en laiton qu’on retrouve dans le logo
L’atout principal, c’est l’emplacement avec la vue sur le Doubs et la promenade Micaud
Un triptyque panorama photographié par Anny Augé (sans montage)
Les gérants annoncent « Un lieu magique, empreint de poésie, qui invite les Bisontins à un voyage émotionnel tant par la vue panoramique qui se dévoile sur les bords du Doubs que par les expériences gustatives qui sont proposées dans l’assiette. Venez vivre un instant suspendu, un moment hors du temps, parenthèse d’éternité dans une ambiance chaleureuse et contemporaine. »
Il se dit que le propriétaire des lieux, Jocelyn Gelé, également propriétaire du Château de Germigney et du Bistrot de Port-Lesney, est allé chercher le chef à Hong-Kong : Vivien Sonzogni; Noémie Paris, sa compagne dirige la salle et la partie sommellerie.
Côté « expériences gustatives », il faut d’abord décrypter la carte affichée et sa formulation quelque peu sibylline avec des prix qui peuvent paraître dissuasifs
Mais en semaine à midi, un menu du jour (surprise) est proposé à un tarif plus abordable
Pas de demi-bouteilles, mais du vin au verre (par exemple de l’Arbois).
Une cuisine inventive, mais sans excès.
Après un amuse-bouche et une entrée, le plat principal (ce jour là, de la joue de boeuf avec purée maison et carotte) est bien présenté, excellemment cuisiné et s’avère copieux
Contrairement à beaucoup d’autres restaurants, le dessert n’est pas négligé
du pamplemousse à la menthe et petites meringues : un dessert frais, original et délicieux.
Un autre dessert dégusté et photographié un autre jour par Anny Augé
N’oublions pas le service qui est agréable, discret et suffisamment rapide, ni trop empressé, ni trop distant.
En conclusion, un restaurant gastronomique qui manquait dans le quartier, voire à Besançon. La preuve, si l’on veut goûter cette cuisine, il faut réserver longtemps à l’avance. La salle qui compte une cinquantaine de couverts affiche complet le plus souvent.
Le restaurant est fermé les lundis et mardis et est ouvert au déjeuner de midi à 14 h et le soir de 19 h à 21 h 30.
Les coordonnées :