Depuis plusieurs jours, du soleil, mais un ciel chargé en particules fines
Chacun a pu découvrir la semaine passée un ciel jaune, avec du sable sur les fenêtres, les voitures et les vêtements.
Résultat d’un sirocco assez connu mais particulièrement spectaculaire.
Selon un communiqué de la Préfecture relayant la publication de l’indice ATMO de qualité de l’air : La région Bourgogne-Franche-Comté est touchée ces jours-ci par une hausse significative des niveaux de particules PM10 dans l’atmosphère. L’origine de cette situation, favorisée par des conditions climatiques relativement stables, est liée
- aux émissions du chauffage domestique, encore en activité malgré les conditions printanières,
- aux contributions de type épandages agricoles
- et à l’apport de poussières sahariennes.
De fait, le seuil d’alerte (80 µg/m3/j) a été franchi hier sur le département du Doubs.
Compte-tenu des prévisions météorologiques pour aujourd’hui et demain, cette situation devrait perdurer et les concentrations de particules rester élevées, justifiant le déclenchement, pour aujourd’hui jeudi 25 février
et pour demain, vendredi 26 février, d’une procédure d’alerte sur persistance.
Quelle est la situation aux Chaprais ?
Un relevé instantané est effectué dans la station de Besançon rue de la Prévoyance (la plus proche des Chaprais)
La concentration d’Ozone est variable selon les heures, mais elle n’a pas dépassé un seuil inquiétant de 100
En revanche, l’indicateur de pollution aux particules fines PM10
a franchi non seulement le niveau mauvais (50) mais très mauvais (100) depuis mercredi
et extrêmement mauvais ce jeudi 25 février au début d’après midi.
Les prévisions météos pour les prochains jours diffèrent quelques peu selon les sources.
Les conditions anticycloniques favorisent le maintien de la pollution de l’air aggravée par trois facteurs :
- Le sable du Sahara (sirocco) des derniers jours
- La combustion de biomasse (émission du chauffage domestique)
- Les composés d’ammoniaque suite aux épandages agricoles
Voir les relevés de qualité de l’air par ATMO
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Des particules radioactives ?
Selon une association ACRO, l’association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest, qui a effectué des prélèvements des particules atmosphériques qui jonchent les sols, les voitures… Et le résultat de l’analyse est « sans appel », peut-on lire dans un communiqué de l’association : « Du césium 137 est clairement identifié. Il s’agit d’un radioélément artificiel qui n’est donc pas présent naturellement dans le sable et qui est un produit issu de la fission nucléaire mise en jeu lors d’une explosion nucléaire ». Ces particules radioactives résulteraient d’essais nucléaires dans les années 1960.
