Histoire d’un désastre en 1870 : des généraux aux Chaprais

Histoire d’un désastre en 1870 : des généraux aux Chaprais

Le récit d’un aristocrate devenu franc-tireur, puis intendant militaire : le Comte René de Belleval

Sur la guerre de 1870-71, on a déjà présenté d’autres témoignages, le livre d’Isabelle Febvay : La défense de Besançon,

Isabelle Febvay journal d'une ambulancière

puis le roman de Jean Richepin : Césarine
Césarine Richepin

Voici un autre témoignage : Journal d’un capitaine de francs-tireurs : campagne de France 1870-71 par le Comte de Belleval

L’accent est mis sur les rivalités et oppositions entre les différents chefs militaires : Cambriels, Rolland, Bourbaki et Garibaldi.

Tous s’accordent sur l’arrivée massive et en pagaille à Besançon, de troupes en déroute particulièrement aux Chaprais où les soldats sont cantonnés

déroute Cambriels aux Chaprais
Guerre de 1870
René Belleval déplore des scènes affligeantes :

Guerre de 1870

Que fait le général Rolland ? René de Belleval n’apprécie guère ce marseillais, capitaine de vaisseau promu général

Général Marius Rolland

et il ne cite jamais son nom en entier.

Général Rolland
général Rolland
Tandis que René de Belleval se moque de lui, la population bisontine semble l’apprécier.

général Rolland
René de Belleval est nommé intendant militaire


général Rolland

L’antipathie entre Belleval et Rolland est réciproque. Pour le général Rolland les francs-tireurs sont tous des « fainéants qui mangent l’argent de l’Etat et ne servent à rien »
franc-tireur

En revanche, le général Bourbaki est attendu et apprécié

général Bourbaki
Bourbaki

Le patriote Garibaldi venu sauver la République n’est pas apprécié par le Comte de Belleval
Giuseppe Garibaldi

Garibaldi
Il refuse de se placer sous les ordres d’un « aventurier, étranger à la tête de bandits d’opéra-comique »
Garibaldi

René de Belleval suivra Bourbaki dans la neige jusqu’à la frontière suisse.

Qui était ce Comte de Belleval, qu’a-t-il fait avant son arrivée à Besançon ?

Nommé sous préfet de Montbéliard, il y arrive le 15 août, en apprenant le « désastre de Reischoffen », il préfère alors rejoindre la Compagnie des francs-tireurs de Neuilly sur Seine. Son récit raconte en détail les batailles et déplacements dans les Vosges entre Saint Dié et la Pierre Percée.

Lire l’ouvrage en ligne du capitaine de Francs Tireurs

Merci à Christian Mourey qui a signalé cet ouvrage et en a recommandé la lecture.