D’où venait l’eau aux Chaprais jadis ?
Histoire d’eau aux Chaprais (suite) : le bois d’Aglans
Le retour des eaux d’Arcier en 1854 en remplacement des eaux de Bregille et de Fontaine-Argent ne mit pas un terme aux difficultés bisontines en matière d’adduction, ni en quantité, ni en qualité.
Il a fallu régler des problèmes de gaspillage (absence de compteurs), de pollutions provoquant des épidémies graves, comme la fièvre typhoïde
de nouvelles urbanisations à Saint-Claude et Saint-Ferjeux …
Les eaux de Fontaine-Argent et de Bregille reprirent du service. Mais c’est surtout le recours aux sources du Bois d’Aglans (La Vèze) qui permit d’apaiser la situation à la fin du XIX ème siècle.
Ce plan de 1882 est intéressant. Les eaux de Fontaine-Argent alimentent toujours La Viotte et le Haut des Chaprais puis Saint-Ferjeux par gravité.
Les eaux de Bregille, le bas de Bregille et les Chaprais par une conduite qui va jusqu’à un réservoir dit « réservoir de la Mouillère », à l’aplomb de la cascade de la Viotte, d’une contenance de 600 mètres cubes.
C’est son surplus qui anime cette rocaille.
La rocaille existe toujours en haut de la rue Isenbart, mais elle ne coule plus
A l’emplacement du toboggan, une bâche de partage de l’eau issue de Fort Griffon en direction du réservoir de Saint-Claude.
Son surplus devait alimenter un ruisseau qui serpentait à travers les Glacis pour se déverser dans le réservoir de la Mouillère. Le projet fut abandonné.
Les eaux d’Aglans suivant la voie de chemin de fer de Morteau parcouraient la rue des Granges pour rejoindre les eaux d’Arcier au Fort Griffon. Je pense que c’est à partir de cette conduite, par le nouveau pont Saint-Pierre qu’elles ont progressivement gagné les Chaprais.
Où se situe le bief d’Aglans ?
pas très loin de l’aérodrome de la Vèze et de Saône
Revoir un article précédent de Christian Mourey : Besançon, ville d’eau dans le passé
Prochaine réunion d’histoire : jeudi 12 janvier à 15 h au Centre Pierre Mendès France.
Thème : De Battant aux Chaprais La démolition de la porte Battant