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Des faits divers passés près de la gare Viotte, relevés en Suisse

Histoires du quartier Viotte (2)



Une nouvelle série des Histoires qui se sont passées dans le quartier de la gare depuis la création de l’infrastructure en 1856.

La compagnie du PLM avait exigé que la première gare de Besançon, due à l'architecte Ducas soit à la Viotte

Les faits divers à proximité de la gare Viotte ne datent pas d’aujourd’hui. Ils alimentent régulièrement la presse locale et même internationale. Voici trois exemples

rue de la Viotte

Des malfaiteurs prévenants


Nuit du 6 au 7 octobre 1999, un retraité septuagénaire arrive en gare de Viotte récupérer sa voiture. Cette dernière va être inspectée par la police… Quelques heures auparavant, le propriétaire du véhicule circulait à hauteur de Roche-lez-Beaupré. Il est soudain attaqué par deux individus encagoulés. L’un d’eux, l’arme au poing, intime à l’occupant de sortir de l’habitacle, la malheureuse victime s’exécute. Avant de partir, les deux malandrins informent le propriétaire que l’automobile sera abandonnée à la gare Viotte. Chose promise, chose due, le quatre roues est laissé avec les clés sur le contact sur le parking !
L’article paru dans l’Impartial ne dit pas si les auteurs du car-jacking ont été retrouvés.



Des cheminots peu glorieux.


Les gares comprennent très souvent des plaques des personnels ferroviaires tombés au champ d’honneur ou membres morts de la Résistance. Pourtant celle de Besançon ne comprendra pas une liste de cheminots pris dans une sombre affaire en 1918.
En pleine Première Guerre mondiale, les Français manquent de tout, beaucoup de produits, parfois de première nécessité sont rationnés. Cela donne des idées à certains pour des profits personnels.



Dans cette catégorie, la Suisse Libérale du 6 avril 1918 rappelle la condamnation de treize salariés de la compagnie PLM. Les accusés pillaient fréquemment des colis.


cheminots voleurs

La saisie de produits est telle que quatre camions auraient été nécessaires pour ramener tout le butin. Les prises de guerre sont surprenantes : des produits de consommation comme le chocolat ou des conserves, mais surtout des mousselines, des pâtés de foie gras, etc. En guise de peine, le juge militaire prononce des condamnations allant de six mois à cinq ans d’incarcération.



Des braquages par nécessité ?

Hold up sex shop

18 mai 1991, le commerçant tenant le sex-shop en face de la gare voit entrer dans sa boutique un curieux personnage. Un homme d’une trentaine d’années commence à chercher des articles. Il scrute des magazines pour adultes et des boîtiers de VHS, puis se dirige vers la caisse. Le propriétaire pense que l’homme va payer ses produits. En lieu et place de la monnaie, le client sort un revolver. Le malfaiteur ordonne qu’on lui remette la caisse, le commerçant obtempère. Le délinquant repart avec un butin de 3000 francs.

Six jours après ce premier essai, le braqueur revient revoir sa victime avec le même objectif. Il repart avec 1800 francs. Le commerçant, excédé, suit à distance le braqueur. Surprise, ‘l’homme prend une chambre à l’hôtel Foch. Aussitôt, la victime appelle de nouveau la police qui arrête le voleur. Ce dernier avoue les faits pendant sa garde à vue. Il explique être en réalité un sans-abri et avoir utilisé les fonds dérobés pour manger et dormir à l’hôtel. L’impartial rappelle qu’il n’a pas pu profiter de sa deuxième prise.

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