Découvrir les recherches de Blandine Girerd, une artiste plasticienne des Chaprais présente à la Cassotte les 12 & 13 mars 2022
La qualité et la diversité des artistes des Chaprais pourront être observées au FJT La Cassotte samedi 12 et dimanche 13 mars 2022 lors de la Rencontre avec les artistes des Chaprais.
Blandine Girerd, Besançon, le 19 février 2022
Vous avez déjà participé à la première Rencontre avec les artistes, quelle impression en avez-vous gardée ?
J’ai apprécié la qualité des œuvres exposées et la convivialité générale, ainsi que l’organisation sérieuse. Cela a permis aux artistes du quartier de se rencontrer, et bien sûr également de recevoir du public. Je pense que cela a permis une émulation et un nouveau souffle. J’ai conservé une impression très positive de ces deux journées.
Revoir le portrait de Blandine Girerd
Depuis cette date, qu’avez-vous fait ?
Ensuite, il y a eu la pandémie, avec ses rythmes de confinement, l’ambiance générale de panique, de confusion, et j’ai mis à profit ce silence pour dessiner. J’ai également un projet en lien avec le territoire avec la notion de « mémoire de l’eau » et la légende de la Vouivre.
Je suis actuellement en deuxième année de Master Arts plastiques et création contemporaine de la Sorbonne à l’École des Arts. Ce sont des études axées sur le développement d’une recherche personnelle, entre pratique et théorie. Avec des recherches dans l’art et l’histoire de l’art contemporaine mais également ouverte aux sciences, à la philosophie, la sociologie par exemple.
J’avais initié le développement de tableaux de diapositives en mouvement, peintes à l’encre, afin de dématérialiser ma pratique. Je m’intéresse en effet à la lumière et à l’effet de la couleur sur notre état et notre moral. Mes recherches continuent dans ce sens, pour créer des ambiances à visée de bien-être.
Avez-vous changé dans votre style, vos thèmes ?
Oui, actuellement j’élargis le spectre de mes créations. Entre fiction anticipatrice, introduction de notions abstraites contemporaines comme le digital, la vidéo surveillance, l’anthropocène, et avec le medium de la voix. Le rythme prend également plus de place dans mes créations. Mes vidéos sont au format d’une minute, axées sur une narration abstraite ou de fiction.
Je suis en co-création d’un collectif, E&B, avec une artiste parisienne rencontrée lors de mon master, il y a trois ans, et nous travaillons actuellement sur un thème avec la production de mini vidéos d’une minute, avec une séquence narrative, mais dans un esprit de ne pas dévoiler le visible. Nous travaillons sur l’olfaction, avec les souvenirs, bons ou moins bons, et la notion de territoire.
Quelles œuvres pensez-vous présenter les 12 & 13 mars ?
3 vidéos de format 1 mn
Mes créations picturales avec inspiration des conférences des Interfaces avec Patricia Limido (« Ce que les arts de
l’anthropocène font à l’esthétique ») et Félicie d’Estienne d’Orves (Son travail explore le processus de la vision et le
conditionnement du regard. Ses installations, qui mêlent vidéo, sculptures et projections, font appel à une
connaissance phénoménale du temps et de l’espace. Installations sonores et visuelles) et avec les séminaires Arts &
Crise : « L’économie à l’oeuvre » (Production, représentation et réception de l’économie dans les arts Partenariat
Paris 8 – Paris 1 / Art&Flux – Paris Nanterre Séminaire ArTec – Master 2 Histoire économique – Spectacle vivant – Arts
plastiques / Patrice Baubeau – Martial Poirson – Yann Toma /Institut national d’histoire de l’art
Quel atelier, quelle animation allez-vous proposer à la Cassotte les 12 & 13 mars ?
Je présenterai mes dessins réalisés voici deux ans et qui devaient être présentés lors de la session annulée à cause de la pandémie. Je proposerai également une présentation des séances immersives dans la lumière couleur.
Vous présidez une association qui a quel objectif et quelle réalisation ?
En effet, Une Ouverture Pour l’Art est une association d’artistes créée par des artistes en 2021, qui a pour objet de mettre en lumière les besoins des artistes visuels, de tisser du lien entre eux, de sensibiliser à la situation de l’art visuel en France et de donner de la visibilité à cette branche de la création artistique. Nous constituons une collection de paroles de l’art et nous diffusons les entretiens sous forme de podcasts sur notre chaîne You tube.
Nous diffusons également des publications sur notre page Instagram : des photographies des oeuvres des artistes interviewés mais aussi d’expositions coups de cœur lors de nos visites. Nous relayons sur la page Facebook les interviews.
Blandine Girerd sera donc présente les 12 & 13 mars au FJT La Cassotte 18 rue de la Cassotte Entrée gratuite
