Du nouveau à l’ASEP

Du nouveau à l’ASEP

Malgré les problèmes de personnel, l’ASEP a repris ses activités et renouvelé son site


La direction est assurée en intérim par Valérie Hincelin et par Philippe Vuillemin en l’absence durable de la directrice pour cause de grave maladie. La rentrée s’est effectuée malgré aussi l’absence de plusieurs responsables.
L’équipe actuelle de salariés est composée de Noémie Courtieu et de Pamela Schillinger pour l’administration et la comptabilité. Le Centre Social est coordonné par Magali Barthoulot avec Anne-Laure Morretton et Catherine Gallois. Le secteur vacances par Anne Claire Mauduit en l’absence d’Anthony Santoro. Le CCUB délocalisé aux Torcols est coordonné par Sébastien Burlet avec Rayane Tifouti. L’entretien est assuré par Bruno Lejeune et Nouari Ghamoud.

C’est Julie qui s’occupe de la communication et en particulier d’un nouveau site Web
ASEP site web

La rentrée des activités a eu lieu le 13 septembre grâce à plusieurs animateurs et une fidèle équipe de bénévoles.

L’ASEP propose des ateliers gourmands et gourmets adulte/ enfant un samedi par mois


ASEP gourmands

L’ASEP pense déjà aux vacances scolaires d’octobre et enregistre les inscriptions


cartes postales ASEP

Le cycle des expositions dans le couloir de la maison commence dès le 20 septembre par 38 cartes postales agrandies sur l’histoire du quartier des Chaprais
cartes postales Chaprais

Cette histoire est résumée ainsi :

Le saviez-vous ? Le quartier des Chaprais est unique en France ! Ce nom n’a de réalité qu’à Besançon ! Aucun autre quartier, lieu dit, village n’est baptisé de ce nom !

D’abord appelé Chapré puis Chaprais, ce serait la contraction de champs et prés…Et des champs il y en avait plus que des maisons au Moyen Age! Le village de Bregille voisin ne compte vers 1 300 qu’une petite quinzaine de maisons…

A la fin du XVIII° siècle, ce territoire est administré par la Bannière de Battant dont les manuscrits conservés aux archives de la bibliothèque municipale nous font découvrir ce quartier situé en dehors des remparts de protection de la ville. Les prés, jardins, vergers, vignes dominent. Mais il n’existe pas de village aux Chaprais. Et si la ville de Besançon s’étend en intégrant des villages Bregille, Saint-Ferjeux, etc.) les Chaprais, dès le XIX° siècle est une banlieue de la ville, avec ses postes d’octrois qui permettent de prélever des taxes sur toutes les marchandises qui pénètrent dans la ville.

Le point de passage obligé est alors la porte de Battant et le pont permet l’accès au centre et ses marchés. Une passerelle en bois existe également du côté de Bregille, mais elle est peu commode et soumise aux caprices de la rivière.

Il faut donc attendre la construction du pont métallique suspendu, le pont Saint-Pierre (actuel pont de la République), en 1838, pour faciliter la liaison avec la Boucle. La population des Chaprais en 1836 ne compte seulement que 640 habitants.

L’aménagement du parc Micaud en 1844, puis la construction de la gare Viotte en 1856 vont favoriser le développement et le peuplement du quartier.

Mais c’est surtout à partir de 1873 et la levée des contraintes militaires liées à la construction que les Chaprais se développent. En effet durant la guerre de 1870/71 l’armement et en particulier l’artillerie évolue. Il n’est plus besoin d’imposer des constructions qui sont facilement détruites en cas de siège .Comme ce fut le cas en 1814 lors du siège de la ville par les autrichiens : le général Marulaz avait alors ordonné la destruction de tout ce qui pouvait gêner la défense de la ville. De ce fait, il ne restait alors que quelques habitations aux Chaprais.

Cette levée des contraintes militaires est une véritable aubaine pour le développement du quartier et la création de ce que l’on appellera bientôt la banlieue.

ASEP cartes postales

Bravo pour cette initiative de rassembler dans un même lieu beaucoup de vues du passé, même si la plupart ont déjà été publiées sur ce site web.

L’ASEP est située 22 rue Résal Tel 03 81 80 66 83

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