Enfin une brochure sur le peintre-verrier André Seurre
C’est parce qu’André Seurre est né aux Chaprais et qu’il a longtemps vécu et travaillé dans son atelier du 13 rue de la Rotonde, que la commission Patrimoine et Partage du Conseil Consultatif des Habitants des quartiers Chaprais/Cras a décidé de s’intéresser à l’œuvre de ce peintre de fresques religieuses et de vitraux. Et ce, avec le concours de notre association Vivre aux Chaprais.
Il convient de rappeler que nous avons évoqué, sur ce site web, cet artiste dès le 14 novembre 2013, à propos d’une opération immobilière ( en cours de finalisation en 2017), au 13 rue de la Rotonde où se situait l’atelier d’André Seurre. Puis deux autres articles intitulés « Qui se souvient d’André Seurre? » ont été publiés le 21 février 2015 et le 18 février 2017. Et ce sont ces écrits qui ont permis d’établir des contacts, dans toute la France, avec des admirateurs d’André Seurre et des oeuvres de son petit-fils, Michel Seurre; (pour les retrouver utilisez le moteur de recherche en saisissant « André Seurre« ).
Singulier destin que celui qui après avoir été gérant des établissements Cotelle et Foucher (les inventeurs de la célèbre marque d’eau de Javel Lacroix), découvrira l’art du vitrail aux ateliers Thomas de Valence. Il faut dire qu’il avait suivi, vers l’âge de 18 ans, les cours de l’école des Beaux Arts de Besançon.
Les réalisations d’André Seurre, si elles sont importantes dans le Doubs (église de Montperreux, clinique Saint Pierre de Pontarlier, musée des Beaux Arts de Besançon, église Saint Louis de Montrapon, etc.), peuvent être également admirées, entre autres, dans la Loire, la Drôme et les Ardennes.
La brochure recense l’ensemble de ses œuvres, sans oublier celles de son petit fils Michel Seurre, toujours vivant, qui travailla dans un premier temps avec son grand-père, puis poursuivit cette activité selon un style qui lui sera propre (églises de Sirod dans le Jura, de Fougerolles en Haute-Saône et à la chapelle de la maison de retraite Jean XXIII de Montferrand le Château : voir photo ci-dessous).
Maison de retraite Jean XXIII : vitraux de Michel Seurre
Richement illustrée elle est le résultat d’un travail collectif de nombreux acteurs dûment recensés et remerciés. Elle a donc été écrite à plusieurs mains mais une part essentielle en revient à M. André Poggio pour lequel les fresques et vitraux de Séderon dans la Drôme mais aussi de la Loire n’ont plus de secrets.
Cette brochure de 36 pages, conçue pour le graphisme par l’agence Rhodosigne, imprimée par les services de la ville, témoigne d’un style tout à fait particulier et attachant.
Vesontio : musée des Beaux Arts de Besançon
Dans le cadre des travaux de rénovation du Musée, il ne sera pas reposé. Alors? où l’exposer?
(photo DR Musée des Beaux Arts)
Vous pouvez la consulter sur le site de la ville à l’aide du lien suivant :
http://participer.besancon.fr/
Elle contribue à la mémoire des habitants des quartiers Chaprais/Cras, et de l’ensemble de la ville.
Elle donne un coup de projecteur particulier sur cet artiste et appelle l’attention des habitants des villes et villages où André Seurre et Michel Seurre ont travaillé et laissé un témoignage de leur création artistique.
Rappelons la conférence sur La Gestapo à Besançon, le jeudi 19 octobre 2017, de 17h00 à 19h00, salle Courbet de la mairie, rue Mégevand. L’entrée est libre. Elle fait suite à celle qui s’est déroulée le jeudi 12 octobre à l’hôtel Florel, rue de la Viotte, avec plus de 50 personnes.L’ancien journaliste Jean-Claude Bonnot, historien, vient de publier chez Cêtre un livre intitulé : « Gestapistes et Agents troubles Franche-Comté et Bourgogne 1940-1945 ». Aussi Vivre aux Chaprais et le CCH Chaprais/Cras ont-ils proposé à cet auteur de livrer les résultats de ses recherches, dans des lieux symboliques.
Tout d’abord aux Chaprais, le 12 octobre dernier, puisque la Gestapo était installée Hôtel de Lorraine, face à la gare Viotte (actuel hôtel Ibis), donc à quelques mètres de l’hôtel Florel actuel.
Ensuite au centre ville (le 19 octobre, salle Courbet), puisque, après le bombardement de la gare Viotte par l’aviation britannique le 17 juillet 1943, la Gestapo devait déménager à l’hôtel de Clévans, rue Lecourbe.