« Toujours plus grand, toujours plus haut » Dans les années 60, c’était presque une nécessité et maintenant ?
Les grands ensembles ne furent pas l’exclusivité de Planoise et des 408 : il en poussa aussi aux Chaprais et aux Cras, des HLM et des immeubles plus cossus
Du côté des Cras, le record semble atteint avec la barre des Oiseaux au 46 rue des Cras qui est impressionnante avec ses 12 niveaux et près de 300 appartements. Elle domine le quartier au dessus de la rue Résal et du dépôt des TER.
Encore plus haut, la « banane », la copropriété de la rue du professeur George comporte 10 niveaux et 140 appartements.
Avec 10 étages, 42 appartements, plus modeste, mais surélevée la tour « le Belvédère » du promoteur Ullmo qui fit scandale, constitue également un point de repère au dessus des voies ferrées
Dans le secteur de la Mouillère, les grands ensembles ne sont pas absents
et place Payot, avenue Droz au dessus de la promenade Micaud
Un grand immeuble construit en biais entre l’avenue Fontaine Argent et la rue des deux princesses est assez important
les rues Tristan Bernard et des jardins ont également accumulé les grands ensembles avec tout d’abord Le Marly un immeuble de standing
au 12 rue des Chaprais, une tour dépasse les grands immeubles voisins de la place Flore
Dans les dernières années, on a assisté à la construction (en 2008) de cet imposant alignement d’immeubles de l’île aux moineaux
et plus récemment encore l’immeuble le Dôme impérial de la SEGER
Vit-on mieux dans un grand ensemble ?
La densification en hauteur a laissé la place à la densification horizontale. Les immeubles sont moins élevés, mais sont plus rapprochés. La promiscuité n’est pas évitée.
On croyait cette époque révolue, mais est-ce vraiment le cas ? les « politiques » veulent voir les choses en grand (grande ville, Grand Besançon, Grande région … ) et un mot d’ordre : il faut fusionner. Ils n’hésitent pas à revendiquer à l’occasion des arguments écologistes : lutter contre l’étalement urbain. Évidemment, les promoteurs ne sont pas insensibles à ce discours : sur une même surface de terrain, plus on entasse de logements, plus on gagne !
Va-t-on en finir avec ce slogan du gigantisme ? « Small is beautiful » proclamait l’économiste Schumacher » but big is powerful » lui rétorquaient ses adversaires.
Voir des articles précédents
On manque de grands logements
Où en sont les constructions de logements neufs ?
