A l’école Paul Bert, les parents d’élèves protestent contre les classes surchargées en maternelle et en élémentaire. Ils ont appelé à la grève le 16 septembre 2015 pour obtenir l’ouverture d’une nouvelle classe
Manifestation devant les deux écoles Paul Bert ce mercredi 16 septembre 2015 à 8 h 15 devant l’école primaire et à 8 h 30 devant la maternelle rue Duchaillut.
Les manifestants veulent « faire réagir l’inspection académique et obtenir l’ouverture de nouvelles classes pour de meilleures conditions de travail autant pour les professeurs que pour les enseignants ».
Ils étaient nombreux ce mercredi matin « pour sensibiliser les responsables et les élus à l’absurdité de cette logique qui impose des règles comptable de fermeture et d’ouverture.
Une vingtaine de représentants de parents d’élèves de l’école Paul Bert étaient venus manifester devant l’inspection académique de Besançon le mercredi 9 septembre. Les parents d’enfants inscrits en maternelle et en école élémentaire ont dénoncé les fermetures de classes et les effectifs des classes « surchargées ».
Nathalie Vionnet, représentante élue des parents d’élèves, constate qu’à l’école Paul Bert, « les effectifs sont à peine en dessous pour ouvrir une cinquième classe en maternelle ».
« Il manquerait seulement 3 ou 4 élèves pour en ouvrir une nouvelle », précise-t-elle. Les quatre classes de maternelle accueillent chacune 30 élèves.
Du côté de l’école élémentaire Paul Bert, une classe a fermé en 2014. Les élèves de CP sont aujourd’hui 28. Nathalie Vionnet rappelle que « la loi Chevènement qui parlait d’un maximum de 25 par classe en CP est bien loin, en sachant que si un élève rate son année de CP, c’est tout son cursus qui risque d’être difficile ».
Une délégation de six représentants élus de parents d’élèves a été reçue par le directeur de l’inspection académique. Selon Mme Vionnet, « l’entretien se s’est pas très bien passé. On reste bloqué à des effectifs donnés par l’Éducation nationale, des effectifs nationaux alors qu’il faudrait travailler au cas par cas. En dessous de 32 élèves, on considère que ça va, alors que sur le terrain, ça ne va pas ».
Voir un précédent article sur l’école : rentrée des classes aux Chaprais -3 + 1 classes
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