La rue de la Viotte
La rue de la Viotte : en sens unique de la gare SNCF jusqu’à la rue du Chasnot
Situation La rue de la Viotte est étroite. Elle longe les terrains de la gare et les anciens entrepôts du SERNAM. Elle relie l’avenue Foch (au sud et en haut) à la rue du Chasnot au Nord Est et en bas). Elle croise 5 petites rues : rue de l’Industrie, rue du Balcon, rue Garibaldi et rue du Général Rolland à droite et la rue Jeanneney (à gauche).
Voir le plan Ne pas confondre la rue de la Viotte avec la Cité de la Viotte et le parc de la Viotte situés de l’autre côté de la gare, dans le quartier Saint Claude
Au début de la rue du côté de la gare : des restaurants, et hôtels (et un sexshop)
Un peu plus loin, on remarque une maison particulière avec un parc qui a disparu avec le projet d’extension de l’hôtel voisin
Puis après le croisement avec la rue de l’industrie, des bâtiments plus modestes dont le studio de Radio Bip et l’entrepôt qui peut servir de petite salle de spectacle
En face, côté impair un grand mur et au dessus un local de la SNCF, inaccessible depuis la rue de la Viotte.
Au croisement avec la rue du Balcon, le pignon du mur a été repeint par des artistes
après la rue du Balcon, un immeuble plus récent de location d’appartements
Voir les pages sur les rues du Balcon et Garibaldi avant les nouvelles constructions
Le croisement avec la rue Garibaldi qui s’est densifiée avec la construction de 3 nouveaux immeubles
Après l’intersection avec la rue Jeanneney, il y a des habitations non seulement à droite mais aussi à gauche
Avant le croisement avec la très étroite rue du Général Rolland, des places de stationnement sont aménagées à gauche.
Après le croisement (dangereux) équipé d’un feu tricolore, la rue de la Viotte se prolonge en direction de la rue de la Rotonde. Le passage était fermé par des garages récemment démolis en vue de la construction d’un nouvel immeuble
En octobre 2014, la rue de la Viotte et son prolongement après l’intersection avec la rue du Chasnot Une boîte au lettre en moins et un mur ravalé au fond
Commodités Une boîte aux lettres était placée près de la rue du Chasnot, elle a été enlevée. Il reste un conteneur à verre au carrefour de la rue Garibaldi
Les espaces verts : Ils sont uniquement privés : quelques arbres, arbustes et des friches en contrebas des locaux des cheminots
Stationnement Une vingtaine de places sont aménagées, mais le stationnement sauvage est fréquent. Les emplacements à proximité de la gare sont payants
Les trottoirs, la vie des piétons Les trottoirs sont très étroits voire inexistants : les piétons, très nombreux à proximité de la gare sont en danger du fait de la circulation automobile et faute d’entretien des trottoirs en particulier côté SNCF. Un poteau électrique est planté en plein milieu du trottoir le plus étroit obligeant les piétons à descendre sur la chaussée
Piste cyclable A la place d’un trottoir, un bout de piste cyclable bien séparée de la circulation automobile va de la rue du Balcon à la rue Jeanneney. Est-elle beaucoup utilisée ?
Tram L’impact des travaux du Tram est indirect : ce sont surtout les travaux devant la gare qui modifient l’accès
Voir le réaménagement de la gare Viotte
L’accès à la rue de la Viotte a beaucoup changé : suppression du rond point, démolition du local administratif de la SNCF
Nouvel aspect en octobre 2014
Pollution visuelle et méfaits Les murs sont enlaidis par de nombreux tags et d’immenses panneaux publicitaires « décorent » les friches de la SNCF
Plusieurs incendies se sont déclarés dans le secteur : rue de la Viotte, aux entrepôts du SERNAM et rue Rolland
Histoire origine Le mot Viotte vient du latin viculus = voie. Dès le XIV° siècle, il y avait un chemin nommé La Viotte de Bonnay. Le nom a été abrégé et le tracé a été modifié lors des travaux de construction de la gare Source : Les rues de Besançon d’Evelyne Toillon
Rues voisines : Rue de Belfort et ses commerces , L’accès à la gare Viotte et l’avenue Foch
Vous parliez de rues « laides » ? La rue de la viotte en est un exemple criant.Dans l’absolu cette rue ne se présente pas de manière si négative. En effet, les bâtiments présents dans cette rue sont tout à fait corrects, non sans charmes, les alignements de façades sont respectés, pas de « grands blocs »…mais se sont toutes les connotations à ce qu’on considère comme « moche » qui viennent enlaidir ladite rue. J’entends par là, toutes les images qui s’y rapportent : entrepôts désaffectés et murés, façades non entretenues, le florilège des tags, détritus, grillage rouillé et plié, aménagements de voiries plus que douteux ect…
Ce schéma se reproduit dans de nombreuses rues du quartier et plus largement à l’échelle de la commune toute entière.
Pour exemple vous pouvez prendre les artères les plus belles et agréables de Besançon (Grande Rue, rue de la préfecture, avenue Denfert Rochereau, rue des villas ou encore celle de la Madeleine), agrémentez les de toutes choses sordides que j’ai citées plus haut et vous obtiendrez un savant mélange qui viendra dissoudre tous les canons de beauté que nous connaissons à Besançon !