Pratique artistique originale, la linogravure d’Alexandre Giraud-Telme
A la Cassotte avec les artistes des Chaprais, il montrera comment faire des linogravures ,
En attendant, Alexandre nous reçoit dans son atelier partagé au Café des pratiques
Pour la 2e fois, vous participez à la Rencontre des artistes des Chaprais, pourquoi ?
Pour montrer ce que je sais faire, pour me faire mieux connaître. Et de façon générale pour donner envie aux gens de s’intéresser aux pratiques artistiques. J’avais beaucoup apprécié la qualité . Tous ces artistes regroupés aux Chaprais, cela me faisait penser à Montmartre. C’était magnifique !
Pouvez-vous rappeler en quelques mots en quoi consiste la linogravure ?
C’est un procédé que je pratique en utilisant des chutes de lino. On part d’un beau dessin si possible assez contrasté et grâce à un calque, on trace ce dessin à l’envers sur le lino. 
Un exemple de lino gravé : le dancing à l’envers
Vous êtes donc devenu le champion de dessin à l’envers ?
Oui, je suis obligé. Je vérifie avec un miroir. Puis j’enduis le lino d’encre
Pour imprimer, il faut utiliser un appareil ? 
Oui une presse assez rustique. A la fin, il faut lasser sécher.
Vous avez fait plusieurs expositions ?
Outre à la Cassotte, j’ai exposé dans deux bars : au Tandem, à l’Ost Café et à la MJC de Palente avec des publics assez différents
Y a-t-il des changements ? dans la méthode, les thèmes ?
Oui les thèmes évoluent : je ne me limite pas au monde de la voiture. 
J’aborde des questions de société sous l’angle de l’humour ou de l’ironie. 
Cela intéresse les « politiques ». Il faut lire en détail et au second degré. Je trace aussi des formats plus grands jusqu’à 40 X 60.
Que diriez-vous aux gens et aux jeunes en particulier pour les inciter à venir ce week end à la Cassotte?
L’art s’adresse à tous et d’abord aux plus jeunes. Ce sont eux qui ont la force de perpétuer la création et l’amour de l’art.
