Un débat proposé par l’EPI mercredi 26 aux Oiseaux

Depuis les lois de 2005 et 2013, la scolarisation en milieu ordinaire pour les enfants en situation de handicap est devenue un droit reconnu.
A l’origine de cette évolution, des travaux de chercheurs dénonçant le côté discriminant de l’éducation spécialisée, un projet humaniste qui se décline sous la forme d’un principe généreux :
« C’est à l’école de s’adapter à tous les enfants et non l’inverse ».
Ainsi les élèves qualifiés de « à besoins éducatifs particuliers », c’est-à-dire une population très diversifiée (handicaps physiques, sensoriels, mentaux…) sont pour la plupart scolarisés en milieu ordinaire. Ils sont au nombre de 430 000, soit 4 fois plus qu’en 2005. A leur côté, 132 000 AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap).

Telle est l’inclusion scolaire définie par les textes officiels et prônée par les ministres successifs. Pourtant, outre des difficultés pointées dans différents rapports (Défenseur des droits, Inspection générale), de nombreux témoignages du terrain évoquent une inclusion en trompe l’oeil, des situations de souffrance, des enseignants seuls face à des situations complexes et condamnés à un « bricolage pédagogique » permanent.

C’est ce que fait Magali Jeanclerc, professeur des écoles en réseau d’éducation prioritaire, dans un livre coup de poing

« L’envers de l’école inclusive » où elle fait part de son expérience, rend compte du décalage entre les ambitions affichées et leurs mises en oeuvre et propose une analyse.

Elle est invitée pour en débattre.

L’inclusion scolaire participe-t-elle vraiment au bien-être de tous les élèves handicapés ?
L’école permet-elle de réaliser le projet qu’elle propose et à quelles conditions ?
Jean-Jacques Fischer, parent d’un enfant autiste, interviendra en qualité de grand témoin

Mercredi 26 avril 18h30
Habitat Jeunes Les Oiseaux 46, rue des Cras


EPI Besançon – Espace Politique d’Innovation