Désherbage des trottoirs : un sujet de débat récurrent !
Esthétique, biodiversité, confort du piéton, quels critères retenir ?
On en parle chaque année au printemps. Les herbes et plantes repoussent. Lesquelles et où ?
Herbes folles, mauvaises herbes, plantes sauvages : un vocabulaire péjoratif est employé par les partisans de tout enlever pour que ça fasse propre. Inversement, certains veulent tout laisser pousser. Le choix de la mairie évolue et se veut plus nuancé.
Ce fut l’objet d’une discussion au gymnase Résal lors de la venue des élus aux Chaprais.
Ne faut-il pas faire des distinctions ? enlever ce qui menace la sécurité des piétons (par exemple les ronces obligeant à descendre d’un trottoir déjà trop étroit)
et enlever ce qui gêne la visibilité pour les automobilistes (aux ronds points)
Faire une fauche tardive dans les espaces plus larges, pour préserver la biodiversité et éviter la sécheresse et la canicule.
Et sur le bord des trottoirs : distinguer dès le départ les herbes qui seront petites et jolies et celles qui seront envahissantes et risquent d’abîmer le trottoir par leurs grosses racines. Pas facile !
La renouée du Japon est un exemple de plante envahissante. Il n’est pas facile de s’en débarrasser
Inversement, pourquoi ne pas laisser un peu de chélidoine, cette herbe très efficace pour lutter contre les verrues ?
Les agents de la ville étaient à l’action dès ce lundi matin sur le trottoir de la rue du Chasnot
Quelle méthode utiliser pour enlever les herbes indésirables ?
Le désherbage par produits chimiques est heureusement abandonné, la méthode la plus courante est mécanique pour couper ce qui dépasse. Il reste la méthode thermique en chauffant à très haute température (90°C) pour faire exploser les cellules : la plante jaunit, se dessèche entièrement et meure. Ou le désherbage à la main.
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Autre solution préventive : la mise en place d’une bâche noire qui empêche les pousses.