Les logements à vendre aux Chaprais sont rarement à l’affiche en mai 2022. Attention à la performance énergétique !

Quand on recherche un appartement, il y a plusieurs méthodes : à l’ancienne en regardant les affiches placardées aux fenêtres ou balcons, en consultant les agences immobilières et en regardant ce qu’elles affichent en vitrine ou en recherchant sur le Web.
La première méthode donne peu de résultats actuellement

Dans le secteur de l’avenue Fontaine Argent, on peut observer quelques annonces

En levant la tête au 34 avenue Fontaine Argent, on remarque aussi un appartement proposé à la vente par l’agence Guy Hocquet

La même agence a posé une affiche au 28 rue de la Rotonde côté cour, mais on ne sait pas si c’est à vendre ou à louer.

Rue de Belfort, au numéro 37 :

Rue de la Rotonde, on en a vu longtemps deux annonces à proximité

Mais il semblerait qu’ils ne soient plus en vente fin mai 2022

On voit d’ailleurs relativement davantage d’affiches « vendu » donc trop tard !

Par exemple rue de la Liberté

Plusieurs agences immobilières sont présentes avenue Carnot ou à proximité

Il y a plusieurs agences ayant une vitrine avenue Carnot.
L’agence Century 21 à l’angle de la rue de Belfort affiche un T2 à vendre rue des Jardins pour 100 000 €

L’agence ERA est située à l’angle de la place Flore


De l’autre côté de la place, avenue Carnot se situe l’agence immobilière Côté Appart

Elle affiche un T4 rénové de 71 m² au 2e étage avec balcon au prix de 175 000 €

Un peu plus bas, l’agence Deloche affiche surtout des ventes déjà conclues et la seule située aux Chaprais


D’autres agences sont installées aux Chaprais rue Delavelle (agence Schneider), avenue Fontaine Argent (Innov ), rue de la Mouillère (ImmoFlore) et Marc Vernier 31 boulevard Diderot

En apparence, les offres sont plus nombreuses par Internet

Si l’on regarde sur Internet les offres semblent beaucoup plus nombreuses On apprend ainsi d’après seloger qu’il y aurait 381 appartements à vendre à Besançon. Mais si l’on veut savoir où, cela se complique ! Ainsi les offres de neuf sont mélangées comme plusieurs classées à Battant, alors qu’il s’agit plutôt de la construction de la rue Grosjean.
Si l’on écarte les constructions neuves, il en reste une quinzaine : cinq T4 à des prix variant de 110 000 € (68 m²) à 258 000 € (90 m²), trois T3 de 212 000 à 245 000 € les autres sont plus petits.

Pourtant le site web bienici publie des cartes interactives. C’est bien pratique à condition que les vendeurs indiquent la localisation précise ce qui ne semble pas être le cas. En regardant de plus près, il en reste 12 dont plus de la moité sont des studios ou des T2. Si l’on recherche un grand appartement, ils sont rares avec 95 m² à 257 000 ou 295 000 €

Ces listes ou cartes ne sont pas exhaustives, on peut estimer à plus de 30 le nombre d’appartements offerts aux Chaprais.

Quels sont les prix pratiqués ? de quoi dépendent-ils ?

On trouve aussi un plan du quartier indiquant les prix de vente pratiqués précédemment îlot par îlot

De la même façon, l’Est Républicain avait évoqué une étude classant les rues de Besançon par prix en concluant que la rue la plus chère se trouvait à Velotte chemin des Champs Nardins. On peut s’interroger sur l’intérêt de telles affirmations fondées sur un cas particulier.

Plus sérieusement, il serait intéressant de tenir compte de faits objectifs comme la présence ou non de garage, de balcons, et surtout les résultats des diagnostics énergétiques.

Que dit la nouvelle réglementation ?
À compter du 1^er juillet 2021, le diagnostic de performance énergétique (DPE) devient opposable, comme les diagnostics relatifs à l’état des installations électriques ou la présence d’amiante ou de plomb. Le propriétaire engage sa responsabilité en le présentant au locataire, ou à l’acheteur. En cas de doute, le locataire ou acheteur peut refaire un diagnostic : si le nouveau DPE n’affiche pas les mêmes résultats que celui présenté par le propriétaire, la personne peut se retourner contre lui et même demander une compensation, voire faire appel à la justice.

En principe, il n’y a plus qu’une étiquette résumée par une lettre de A à G

La plupart des appartements proposés affichent des performances médiocres (D ou E). Voire pire comme cet appartement « refait à neuf » dans le secteur de l’Helvétie

Par exemple, le cabinet Benoît propose un studio de 18 m² au pris de 58 000 € « Un logement à consommation énergétique excessive : G. « 

Beaucoup de logements apparaissent comme des passoires énergétiques. Ils ne pourront plus être vendus sans faire les améliorations nécessaires. Au lieu de faire les travaux, certains propriétaires peuvent être tentés de se débarrasser au plus vite de ces logements trop énergivores.

Inversement, quelques appartements récents passage de la Mouillère ou rue Paul Bert affichent des performances remarquables A ou B

En conclusion, il faut bien chercher pour trouver un logement correct et « durable ». Globalement, l’offre ne va pas tarir dans un quartier peuplé d’une grande proportion de personnes âgées susceptibles de laisser leur logement pour une maison de retraite. La reprise de l’inflation change aussi la donne.