Vaccination, tests en avril aux Chaprais, c’est possible !

300 personnes vaccinées par jour au Gymnase Résal pour une première ou une seconde injection de vaccin Pfizer 

Il est nécessaire d’être « éligible » et d’avoir pris rendez-vous ( 03 81 61 51 00) . Comment ça se passe ensuite ?

Les opérations se réalisent au Gymnase Résal dont l’accès est rue Pierre Semard

Pas de difficulté pour garer sa voiture si on n’est pas venu à pied ou en bus depuis la rue de Belfort ou des Cras

L’accueil se fait maintenant dans un bungalow : chacun est invité à remplir une fiche d’identification

Malgré les rendez-vous, il faut prévoir de l’attente pas toujours agréable dehors par temps froid de bise
Et ne pas oublier carte d’identité, carte verte et ordonnances si on suit un traitement.

Si ça ne bouchonne pas trop, on peut ensuite passer dans une petite salle d’attente dans l’entrée du Gymnase. la grande salle a été partagée en différents box.

Ensuite c’est bien organisé : un médecin pose des questions et remplit la fiche, puis c’est une infirmière qui réalise la piqûre. Ce n’est pas douloureux et très rapide.

Il faut alors attendre au moins un quart d’heure, pour prévenir les cas d’effets indésirables immédiats. Tout est enregistré et un deuxième rendez-vous est confirmé.

Et ailleurs ?

Pas de rendez-vous immédiat à la Polyclinique de Franche Comté, mais le 4 mai à Pontarlier et le 14 mai à Arbois

Quelles sont les nouvelles règles ? Qui est concerné ?  des changements cette semaine !

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé que la vaccination était ouverte à partir de ce lundi 12 avril à tous les Français âgés de 55 ans ou plus. Olivier Véran a expliqué que ce serait possible grâce à deux vaccins, celui d’AstraZeneca que «tous les Français de plus de 55 ans, sans conditions, pourront recevoir », et celui de Johnson & Johnson, livré en France à compter de lundi, proposé, « par cohérence et souci d’efficacité, à tous les plus de 55 ans, sans conditions ».

Depuis le 19 mars, la France réserve aux plus de 55 ans le vaccin du laboratoire anglo-suédois AstraZeneca, après des cas rares mais graves de troubles de la coagulation observés uniquement sur des patients moins âgés. Le vaccin fabriqué par Janssen-Cilag (groupe Johnson & Johnson) est quant à lui autorisé par la France depuis le 12 mars.  Depuis lundi, la vaccination est élargie à tous les plus de 55 ans, qui peuvent prendre rendez-vous chez leur médecin ou en pharmacie pour une piqûre de vaccin AstraZeneca ou Johnson & Johnson, dont la France doit recevoir une première livraison de 200 000 doses cette semaine.

 

La campagne vaccinale par Pfizer et Moderna doit être étendue à tous les plus de 60 ans à compter du 16 avril. La campagne de vaccination contre le Covid-19 a d’abord visé les personnes les plus fragiles, âgées de plus de 75 ans ou concernées par des facteurs de comorbidité. En raison de la lenteur de l’approvisionnement, la campagne de vaccination a démarré bien moins rapidement que ne l’aurait souhaité le gouvernement. Le taux de couverture vaccinale avec deux doses approche les 75 % chez les résidents des Ehpad, mais atteint seulement 35 % chez les 75-79 ans en ville, 9 % chez les 70-74 ans et 4 % chez les 65-69 ans.

Olivier Véran a par ailleurs annoncé « l’espacement des deux doses de vaccin à ARN messager de Pfizer-BioNTech et Moderna ». « À compter du 14 avril, pour toutes les premières injections, nous proposerons un rappel à 42 jours au lieu de 28 actuellement. Ça va nous permettre de vacciner plus vite sans voir se réduire la protection », a-t-il justifié. Cette annonce est intervenue au début de deux semaines de vacances scolaires confinées, sans déplacements entre régions mais avec un couvre-feu à 19 heures pour tout le monde, dans l’espoir de freiner l’épidémie de Covid-19.

Une bonne nouvelle :

La production du vaccin Pfizer/BioNTech a débuté en France de façon massive  a annoncé le fabricant et développeur de médicament Delpharm. On espère la production de 250 millions de doses avant la fin de l’année sur le sol français.

Un nouvel instrument de mesure de l’épidémie : l’analyse des eaux usées

La station d’épuration de Port Douvot à Besançon surveille l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en analysant les eaux usées. La ville de Besançon vient de décider d’intégrer le réseau national Obépine, elle participe désormais à une vaste étude de suivi du virus sur toute la France.

Le coronavirus est présent dans le tube digestif très vite après l’infection, et se retrouve donc naturellement dans les eaux usées. Or, les données épidémiologiques « classiques » ne reflètent qu’en partie la dynamique de l’épidémie, elles dépendent du nombre de tests réalisés, et ne tiennent pas compte des personnes asymptomatiques.  Par ailleurs, le virus est actif bien avant l’apparition des signes de la maladie, lorsque ceux-ci apparaissent.  »L’intérêt d’analyser les eaux usées, c’est que la présence du virus peut être détectée une, deux, voire trois semaines avant l’apparition des symptômes dans le public« , explique Gilles Spicher, adjoint à la maire de Besançon chargé de la santé, « donc ca permet  d’avoir un coup d’avance sur l’épidémie plutôt, comme actuellement, d’avoir toujours un coup de retard« 

Actuellement le niveau est élevé et se stabilise à Besançon.

De façon individuelle, on peut obtenir des tests en pharmacie

La pharmacie des Chaprais Gauthier a rejoint les établissements qui réalisent des tests en accueillant les patients de façon isolée dans un tente dressée dans la cour.

Les statistiques de l’épidémie de Covid dans le Doubs : nombre d’hospitalisations et de personnes en réanimation