Retrouver (phonétiquement) dans cette histoire surréaliste, le nom des 52 rues du quartier des Chaprais.
Après le déconfinement, l’encerclement.
Première étape (à moins de 100 kms) : Micaud, histoire de prendre une grande bouffée d’oxygène.
Le Doubs n’a pas quitté son lit et il est temps que le flot reprenne son cours. après une première sécheresse printanière, elle aussi inhabituelle. Qui l’eut cru Gaston ?
Le terrain est sec, après avoir été bien mou hier encore.
Là, un pêcheur rembobine son moulinet. Plus loin, un corbeau regarde un jars dingo, probablement échappé de la citadelle, tout excité par quatre papillons virevoltant près de la vélie (sorte de punaise d’eau) et attend, échappé lui aussi de son domicile, qu’un cochon d’inde eusse trié quelque nourriture avant qu’un chat l’ait mangé.
Pendant ce temps, près de sa péniche, on imagine le pacha prêt à larguer les amarres.
De retour, j’ai croisé la sculpture emblématique du quartier. En altière posture, la belle force l’admiration, même sœur Teresa l’aurait adoptée. Elle aurait rencontré deux princes, est-ce exact ? Peut-être, la vie autrefois était peu différente d’aujourd’hui.
Las, j’ai pris un «Vélocité », que j’eusse préféré baptiser « vélib RT » (comme Roulez Tranquille) avec lequel j’ai mené un train d’enfer, Rochereau m’ayant suivi, peu enclin à faire un effort un peu trop gros, j’en conclu de me rendre avec Ginko chez un ami, rue des Villas Bisontines, il vit la. Il travaille dans le médical, c’est comme beaucoup aujourd’hui un héros lambda, un homéopathe heureux et drôle. Il a trois charmantes voisines. Jeanne, n’est pas peu fière d’avoir un voisin quasi paternel, et Lise, embarrassée de ne pouvoir lui rendre visite plus souvent en raison d’un emploi du temps bien chargé. Quant à Marie-Louise, elle travaille dans le quartier, mais où vit-elle ? Au château rose peut-être.
Il faut cheminer pour découvrir un certain tissu artistique sous le regard de Tristan Bernard, car notre quartier est riche de personnages remarquables.
Puis, sort du bureau de tabac, ronchonnant, un SDF bègue qui, peu loquace ôte son chapeau pour faire la manche au parc. A ce moment, pensa-t-il aux mois Novembre, Décembre et à la suite ?
Vers la fontaine argentée, un chat noctambule lutte bec et ongles avec un congénère. En goguette, de jeunes fous rient étonnés en se moquant de la mélodie de Roméo et Juliette qu’ils entendent au loin.
Enfin, pendant que les collègues lisent le journal, les courageux figaros tondent les chevelus chapraisiens.
Quant à la gare Ibaldi, elle n’a jamais existé.
… tel un procès-verbal qu’on déchire après en avoir pris connaissance.
Good bye !
Claude. 24/5/20
Vous avez certainement repéré plusieurs rues. Bravo ! Mais il y en a 52 à trouver Pour vous aider, voici la liste classée par ordre alphabétique
Baigue, Baille, Balcon, Baron, Beauregard, Becquet, Belfort
Carnot, Cassotte, Cercle, Chalets, Chaprais, Chasnot, Château rose, Chopard, Cité Parc
Delavelle, Denfert-Rochereau, Deux princesses, Diderot, Droz
Eglise, Flore, Foch, Fontaine Argent, Fourier, Garibaldi, Grosjean
Ile aux moineaux, Industrie, Isenbart, Jardins, Jeanneney
Klein, Kocher, Krug, Liberté
Marie Louise, Mouillère, Pater, Pateu,
Rambaud, Repos, Résal, Rolland, Rotonde, Suard, Tristan Bernard
Villas, Villas Bisontines, Viotte, Vittel
Solution du jeu
Après le déconfinement, l’encerclement.
Première étape (à moins de 100 kms) : Micaud, histoire de prendre une grande bouffée d’oxygène.
Le Doubs n’a pas quitté son lit et il est temps que le flot reprenne son cours. après une première sécheresse printanière, elle aussi inhabituelle. Qui l’eut cru Gaston ?
Le terrain est sec, après avoir été bien mou hier encore.
Là, un pêcheur rembobine son moulinet. Plus loin, un corbeau regarde un jars dingo, probablement échappé de la citadelle, tout excité par quatre papillons virevoltant près de la vélie (sorte de punaise d’eau) et attend, échappé lui aussi de son domicile, qu’un cochon d’inde eusse trié quelque nourriture avant qu’un chat l’ait mangé.
Pendant ce temps, près de sa péniche, on imagine le pacha prêt à larguer les amarres.
De retour, j’ai croisé la sculpture emblématique du quartier. En altière posture, la belle force l’admiration, même sœur Teresa l’aurait adoptée. Elle aurait rencontré deux princes, est-ce exact ? Peut-être, la vie autrefois était peu différente d’aujourd’hui.
Las, j’ai pris un «Vélocité », que j’eusse préféré baptiser « vélib RT » (comme Roulez Tranquille) avec lequel j’ai mené un train d’enfer, Rochereau m’ayant suivi, peu enclin à faire un effort un peu trop gros, j’en conclu de me rendre avec Ginko chez un ami, rue des Villas Bisontines, il vit la. Il travaille dans le médical, c’est comme beaucoup aujourd’hui un héros lambda, un homéopathe heureux et drôle. Il a trois charmantes voisines. Jeanne, n’est pas peu fière d’avoir un voisin quasi paternel, et Lise, embarrassée de ne pouvoir lui rendre visite plus souvent en raison d’un emploi du temps bien chargé. Quant à
Il faut cheminer pour découvrir un certain tissu artistique sous le regard de Tristan Bernard, car notre quartier est riche de personnages remarquables.
Puis, sort du bureau de tabac, ronchonnant, un SDF bègue qui, peu loquace ôte son chapeau pour faire la manche au parc. A ce moment, pensa-t-il aux mois Novembre, Décembre et à la suite ?
Vers la fontaine argentée, un chat noctambule lutte bec et ongles avec un congénère. En goguette, de jeunes fous rient étonnés en se moquant de la mélodie de Roméo et Juliette qu’ils entendent au loin.
Enfin, pendant que les collègues lisent le journal, les courageux figaros tondent les chevelus chapraisiens.
Quant à la gare Ibaldi, elle n’a jamais existé.
… tel un procès-verbal qu’on déchire après en avoir pris connaissance.
Good bye !