A voir aux Oiseaux en novembre : expo et cinéma
Des expositions, des films, une conférence et le bal musette aux Oiseaux en novembre 2018
Du 22 octobre au 11 novembre : expo
Indes Une exposition de photographies de Anna Epiard et Michel Petitcolas
dans le cadre du mois du portrait
Dans l’Inde d’aujourd’hui, le touriste peut mitrailler l’exotisme, mais faire un portrait exige un rapport différent.
Se sachant face à la caméra, le photographié donne à voir ce qu’il ressent.
On doit comprendre celui qui accepte d’être saisi dans son intimité, les portraits deviennent des rencontres.
De superbes portraits à voir à la cafétéria des Oiseaux
Jeudi 8 novembre à 20 h 30 Cinéma
La Villa un film de Robert Guediguian
avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Daroussin, Gérard Meyland
Dans une calanque près de Marseille, au creux de l’hiver, Angèle, Joseph et Armand, se rassemblent autour de leur père vieillissant. C’est le moment pour eux de mesurer ce qu’ils ont conservé de l’idéal qu’il leur a transmis, du monde de fraternité qu’il avait bâti dans ce lieu magique, autour d’un restaurant ouvrier dont Armand, le fils ainé, continue de s’occuper. Lorsque de nouveaux arrivants venus de la mer vont bouleverser leurs réflexions…
Du 12 au 24 novembre Exposition Résonances
L’exposition Résonances qu’est ce que c’est ?
Deux grandes boîtes qui proposent d’aller à la rencontre de 8 personnes qui viennent des quatre coins du monde et qui ont vécu une expérience de migration.
À travers leur portraits photo et leur voie, venez découvrir le parcours de Zaira, Nathan, Issam, Natiq, Azad, Nat je, Kinga et Haider.
Ils sont arrivés il y a quelques années ou très récemment d’Indonésie, de Syrie, d’Azerbaïdjan, de Hongrie, du Soudan, de Géorgie et d’Egypte.
Grâce à un dispositif sonore, vous entendrez leurs voies, des bribes de témoignages, qui vous raconteront les raisons de leur migration, leur arrivée en France et plus précisément à Besançon, la rencontre avec une autre culture, etc…
Exposition réalisée à l’initiative de RéCidev, grâce à la collaboration artistique de Ben Farey (artiste du collectif Tricyclique Dol), Aurélien Bertini (journaliste à
Radio Campus) et Yves Petit (photographe professionnel).
et une exposition de dessins de presse pour la paix
« Qu’est ce que le dessin de presse? », « Liberté d’expression », « Peut-on rire de tout ? », « Dessins et religion », « Censure », « Rôle d’internet », « Racisme », «
Proche-Orient », « Enfants dans les conflits », « Droit des femmes » et « Sauvons la planète » : autant de thématiques que l’exposition aborde de manière simple
et efficace en onze panneaux.
Cartooning for Peace, qui a réalisé cette exposition, est un réseau international de dessinateurs de presse engagés, qui combattent, avec humour, pour le respect des cultures et des libertés.
Mardi 13 novembre à 20 h 30 Cinéma
L’arbre à clou Un film de Gilde Razafitsiadinoina
- une proposition de Lumière d’Afrique
« Le cours du clou de girofle a connu une grande hausse au début de la décennie et les petits producteurs du sud-est de Madagascar ont vu la richesse débarquer chez eux sans rien avoir eu à changer dans leurs pratiques. Depuis, le clou a de nouveau baissé mais de nouvelles habitudes ont été prises parmi les cueilleurs de girofles. Tapaza n’échappe pas à la règle. Comment s’en sortir quand le prix de son travail est décidé à des milliers de kilomètres ? »
Jeudi 15 novembre à 20 h 30 Cinéma
Lucky Un film de John Caroll Lynch avec Harry Dean Stanton, David Lynch, Ron Livingston
Lucky est un vieux cow-boy solitaire. Il fume, fait des mots croisés et déambule dans une petite ville perdue au milieu du désert. Il passe ses journées à refaire le monde avec les habitants du coin. Il se rebelle contre tout et surtout contre le temps qui passe. Ses 90 ans passés l’entraînent dans une véritable quête spirituelle et poétique.
Mardi 20 novembre à 20 h 30 Cinéma
18 fugitives
Un film d’animation de Paul Cowan et Amer Shomali en collaboration avec Amitiés Palestine
Dans certains coins du monde, il n’y a rien de plus anodin que de posséder une ou plusieurs vaches. Dans d’autres, les implications sont bien différentes. En 1987, dans le petit village de Beit Sahour, par exemple, avoir des vaches a pu signifier, pour les occupés palestiniens, avoir la mainmise sur leurs propres moyens de subsistance, ne plus dépendre de la production israélienne pour fonctionner. C’est cette histoire de résistance pacifique organisée de l’intérieur, et qui mènera à une autre forme de désobéissance civile – la grève des impôts – durant la première Intifada, qu’évoque l’intelligent Les 18 fugitives. En mêlant avec beaucoup d’ingéniosité et de tendresse souvenirs, archives et animation, Paul Cowan et Amer Shomali reviennent sur cette histoire aussi fondatrice.
Jeudi 22 novembre à 20 h 30 Cinéma
Faute d’amour un film de Andrey Zvyagintsev
Boris et Genia sont en train de divorcer. Ils se disputent sans cesse et enchaînent les visites de leur appartement en vue de le vendre. Ils préparent déjà leur avenir respectif : Boris est en couple avec une jeune femme enceinte et Genia fréquente un homme aisé qui semble prêt à l’épouser… Aucun des deux ne semble avoir d’intérêt pour Aliocha, leur fils de 12 ans. Jusqu’à ce qu’il disparaisse…
samedi 24 novembre conférence gratuite à 17 h
Droit d’asile : une intime conviction
avec Smaïn Laacher autour de son dernier livre «Croire à l’incroyable». Sociologue connu pour ses travaux sur l’immigration et les déplacements de populations, il échangera avec le public sur son expérience en tant que juge à la Cour Nationale du Droit d’Asile.
Evénement co-organisé par la CIMADE, Radio Campus (102.4) et RéCiDev,