Et les trottoirs ? Que fait-on pour les piétons aux Chaprais ?
Sept mois après la venue sur le terrain de Madame Pauline Jeannin, l’élue en charge « des modes doux » et notamment de la marche à pied, qu’y a-t-il de changé aux Chaprais pour les piétons ?
Quelques trottoirs sont assez larges et en bon état
par exemple avenue Fontaine Argent
au bout de la rue de Belfort (près de l’avenue Carnot), mais la majorité des piétons marche plutôt sur l’autre trottoir (plus étroit) pour aller à la gare.
Plusieurs trottoirs ont été refaits l’an passé : rue des Jardins et rue des Chaprais
Dans certains trottoirs, on remarque des dégradations relativement ponctuelles avec des rafistolages par exemple rue de l’industrie,
d’autres sont impraticables du fait de travaux (privés) qui accaparent la voie publique exemple actuel rue Chopard
plusieurs trottoirs très fréquentés sont complètement dégradés
rue de Belfort particulièrement entre la poste et la place de la Liberté
et avenue Denfert Rochereau
Il y a aussi les trottoirs trop étroits : rue de la Viotte, rue Nicolas Bruand. On objectera que l’on ne peut pas repousser les murs et qu’un vaste projet de nouveau quartier va inclure des améliorations.
Ce n’est pas le cas du trottoir particulièrement dangereux situé en haut de la rue de la Rotonde dans le virage conduisant au pont des Cras. Impossible de se croiser, impossible de tenir un enfant par la main. Pourquoi ne pas élargir et sécuriser ce trottoir en utilisant un petit bout du terrain Pomona inutilisé ?
quelques rues continuent à concentrer le comportement incivique et impuni de quelques propriétaires de chiens : par exemple rue de la Rotonde,
et rue du Château rose dont le trottoir cumule tous les obstacles pour un piéton, creux, bosses, poteaux, déjections canines etc …
Pourtant, les agents municipaux procèdent fréquemment à un nettoyage (souffleur sur le trottoir et balayeuse dans la rue) par exemple ce vendredi 8 avril après midi
A propos de la propreté, BVV rappelle que les agents municipaux ramassent en moyenne 35 tonnes de déchets par jour sur la voie publique, ce qui coûte 222 600 euros et bien davantage en réalité.
Mais l’article ne dit pas combien d’amendes ont été collectées pour ces comportements inciviques ? Pour un dépassement de stationnement, on n’hésite pas à sanctionner, pour les crottes de chiens, que fait-on à part la « sensibilisation » ?
Un quartier agréable à vivre c’est un quartier vivant, paisible, avec une pression automobile la plus faible possible, avec des commerces de qualités qui répondent à toutes les demandes et des services de proximités. Toutes les conditions doivent être réunies pour favoriser les modes de déplacements doux. Depuis longtemps les villes se sont construites autour des ilots bâtis et de la…voiture. Aujourd’hui la mode change et c’est l’humain qui doit être placé au centre. Plus la place de la voiture est importante, plus son usage en sera facilité. Il ne s’agit pas de banir totalement la voiture en ville et dans les quartiers mais de réduire les infrastructures routières au bénéfice des vélos, des piétons, des PMR, trottinettes et autres moyens de déplacements non motorisés. Pour cela il faut réduire la largeur des voies de circulations automobiles au maximum, favoriser les zones de rencontres, créer des plateaux piétonniers, réhausser la route au niveau des trottoirs dans les zones de conflits importants en signalant par marquage au sol l’entrée dans cette zone (voir ville de chambéry ou Grand Place de Lille) la perturbation et ses perceptions du conducteur se traduira par une baisse de la vitesse et donc des interdistances entre les véhicules et donc une augmentation du nombre de voiture sur une mêmê portion de route (fluidité maitrisée) mais aussi du bruit et de la pollution. Mais cela est impossible si les infrastrures pour les piétons et vélos sont obsolètes, dégradées et pas suffisamments larges, des panneaux indiquant le temp de marche. Bref il existe de nombreux documents et livres sur ces sujets, j’invite les habitants et les élus à en prendre connaissance, à regarder ce qu’il se fait ailleurs en France et chez nos voisins Suisses ou Allemands. Les budgets sont contraints on le sait tous, mais avec des équipements sobres et la sollicitation des collectivités il est tout à fait envisageable de faire évoluer et changer les choses à court ou moyen terme !