les bains-douches des Chaprais, 59 rue de Belfort…

les bains-douches des Chaprais, 59 rue de Belfort…

Rue de Belfort jadis les bains douche

Ils avaient fière allure ces bains-douches situés au coin de la rue de Belfort et de la rue Suard! Construits, semble-t-il vers 1911, grâce à la générosité de la Caisse d’Epargne, ils faisaient partie des quatre établissements de Besançon. Ceux de la cité Jean Jaurès à Saint-Ferjeux (fermés en 1983); de la rue Proudhon (fermés en 1981) et de la Madeleine (fermés en 2004).

Une légende assure que ceux des Chaprais n’avaient ouvert qu’une journée à la veille de la déclaration de la première guerre mondiale….

De style oriental, dus à l’architecte Alphonse Burcey, qui conçut également ceux de la Madeleine, (1866-1943),  ils furent souvent traités de mosquée ou confondus avec une banque assuraient les gérants,les époux Bonnefoy, interviewés en 1984 par Jean-Pierre Govignaux, alors journaliste à l’Est Républicain.  On remarquera bien sûr, la forme des fenêtres et de l’entrée, le décor polychrome et les mosaîques avec des décors végétaux. (à noter, le numéro 1788 qui figure sur la carte ancienne est un numéro de classement…et non la date… On remarquera les rails du tram qui conduisait au cimetière des Chaprais).

entrée des bains douches rue de BelfortLe toit a été modifié par la suite sans que l’on en connaisse l’année exacte.

 

A la fin des années 60, quelques 85 000 douches étaient dispensées au sein des quatre établissements cités.  En 1979, 8 519 entrées étaient décomptées aux Chaprais contre 12 136 à la Madeleine. En 1983, 5 965 aux Chaprais contre 12 901 à la Madeleine (en l’an 2000, on n’y comptait plus que 2 215 entrées).

 

 

Les bains-douches des Chaprais ont bien failli disparaître! Ils ont été finalement transformés en appartements, bureaux (la permanence de notre député Eric Alauzet y est installée) et crèche.

59 rue de Belfort Bains douche Crèche

 N’hésitez pas à nous communiquer d’autres renseignements, au sujet de ce bâtiment, si vous en possédez. Merci.

N’oublions pas de remercier Christian Mourey, commerçant à Battant, pour les nombreux documents fournis qui nous ont permis d’écrire ce billet.

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