Cheminots, cafés, écoles, église, garages, usine, parcs … c’était la vie en haut des Chaprais évoquée au Café histoire

Cheminots, cafés, écoles, église, garages, usine, parcs … c’était la vie en haut des Chaprais évoquée au Café histoire

Troisième lieu et troisième thème pour le Café histoire

café histoire du 23/3/17

Ce jeudi 23 mars 2017, le groupe Histoire de l’association Vivre aux Chaprais avait prévu deux séances : une à 15 heures qui a  fait salle comble en réunissant  60 personnes

café histoire 23/3/17

et une autre à 19 heures qui en a réuni encore une vingtaine au Café des pratiques 105 bis rue de Belfort

Café histoire 23/3/17

Avant d’approfondir chaque thème, les participants ont pu tenter de répondre à un quiz et en introduction, ils ont pu observer quelques photos anciennes significatives :

Rue de Belfort jadis

Celle de la rue de Belfort jadis

Photo du garage Lerner 106 rue de Belfort : il a été rasé à la fin des années 60.

Celle du garage Lerner qui était situé 106 rue de Belfort,

Café des cheminots rue de Belfort

celle du Café des cheminots situé au 101 rue de Belfort,

Château Ubel rue de Belfort

celle de l’ancien « château » qui était situé 131 rue de Belfort (à la place de la Cité Parc) , celle de l’école des Chaprais

et une très intéressante vue aérienne du quartier datant sans doute des années 50 mettant bien en évidence la rotonde à gauche, Pomona en bas, l’usine de la SIOR en haut, l’église et le cimetière à droite

Jean Claude Goudot a commenté les documents projetés et donné la parole à ceux qui ont connu l’endroit ou qui avaient des informations sur le sujet évoqué.

Café histoire 23/3/17

Voici quelques uns des nombreux thèmes abordés

L’importance des cheminots dans le quartier surtout dans ce « haut de la rue de Belfort » depuis la rue Charles Fourier jusque vers la rue Résal depuis la création de la voie ferrée, de la gare Viotte et surtout de la rotonde installée entre la rue des Cras, la rue Fourier et la rue Résal.

Un chiffre : en 1911, il y avait 573 cheminots répartis entre Saint-Claude et les Chaprais. Une conséquence : l’ouverture de nombreux cafés mais aussi d’épiceries.

La construction des écoles publiques à partir de 1873 d’abord pour les filles actuellement rue Baille, puis pour les garçons rue de Belfort sur un grand terrain de 2800 m² vendu à la ville par un certain Ricard à condition d’y ouvrir une voie entre la rue de l’église et la rue de Belfort (ce fut la rue Baille)

carte postale ancienne représentant Saint Martin des Chaprais architecte Lapret

La transformation de l’église Saint Martin le premier édifice paraissait trop petit, il a été élargi, et doté d’un superbe clocher dont malheureusement le ciment s’effrite dangereusement.

On a débordé un peu du quartier en évoquant le rôles des horlogers suisses qui avaient apporté la religion protestante et qui sont à l’origine de l’hospice protestant plus haut rue de Belfort (rôle du bienfaiteur Louis Bersot) et de la Maison (et du parc) de la famille

L’existence d’ateliers, des garages et même d’une grande usine : la SIOR rue des Jardins a été illustrée par plusieurs documents.

Les différents occupants du « château » au 131 rue de Belfort ont été cités. L’un d’entre eux Gustave Filippi, un militaire tué à la Libération sera honoré en septembre.

La famille Millot et son rôle dans le journal Le Petit Comtois, puis dans le don à la ville du parc des Chaprais

Attention les photos projetées sont tous droits réservés en particulier celles du fond Bernard Faille Mémoire vive Ville de Besançon

Prochain rendez-vous samedi 1° avril au Forum des associations des Chaprais au FJT La Cassotte de 14 à 18 h

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