Valérie Hincelin, animatrice au Centre Social-ASEP

Valérie Hincelin, animatrice au Centre Social-ASEP

Valérie Hincelin en 2007

Valérie Hincelin animatrice à l’ASEP et coordinatrice du projet de centre social
Interview n° 5 réalisée le 21 décembre 2007 et republiée sans modification en 2014
Etre sélectionnée par l’Hebdo de Besançon pour l’élection du «bisontin de l’année », est-ce la gloire ?
Des amis m’ont dit, on votera pour toi. C’est sympa, mais je ne suis pas seule, ceux qui comptent, ce sont tous ceux, professionnels et bénévoles, qui se mobilisent dans le quartier.
Depuis quand êtes-vous dans le quartier ?
Je travaille à l’ASEP rue Résal depuis 6 ans. J’ai habité dans le quartier, j’ai déménagé, mais je ne suis pas loin : à la limite du quartier avec les Vaites et Clairs Soleils.
Quel a été votre parcours professionnel ?
J’ai fait des études de droit et parallèlement du bénévolat comme secrétaire d’une association d’aide à la scolarisation dans un village du Togo. J’ai été 7 ans vacataire à la ville de Besançon pour la MPT de Planoise avant de devenir salariée de l’association, l’ASEP, depuis janvier 2002. J’ai aussi monté une micro entreprise pour proposer mes compétences de conteuse professionnelle. A ce titre, je propose des spectacles ou des formations. Par exemple j’ai travaillé pour RECIDEV et pour la ville. Voir sur Croqu’livre
Pouvez-vous nous présenter l’ASEP ? 

ASEP
Cette association réunit plus de 3000 adhérents qui peuvent participer à une multiplicité d’activités dans ses vastes locaux 22 rue Résal grâce au travail de 40 salariés dont 7 permanents.   Voir le portrait de Denis Bourgeois directeur de l’ASEP
Comment est venu le projet de centre social dont vous assurez la coordination ?
On est parti d’un constat, les gens qui fréquentent l’ASEP s’inscrivent à une activité, mais ils ne recherchent pas que cela. Après la séance de gym, de yoga, de danse ou de cuisine, ils restent pour parler. Une enquête a été effectuée par une étudiante de l’IUT pour repérer les besoins dans le quartier. Deux priorités sont apparues : d’une part un atelier de socialisation qui a commencé avec 20 personnes qui ont besoin d’apprendre le français comme langue étrangère, et d’autre part un accompagnement scolaire pour des enfants du CP à la 3° : ils sont déjà une vingtaine. Ces deux activités sont encadrées par des bénévoles, mais d’autres bénévoles seraient bien venus. Le projet, soutenu par la ville, est désormais organisé avec un comité de pilotage.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le quartier des Chaprais ?
C’est un quartier qui a conservé encore un peu un esprit de clocher, même s’il tend à s’émousser. Les gens se connaissent et la présence de tant de commerces et de services sur place, c’est bien pratique.
Qu’est-ce qui a le plus changé aux Chaprais ?
Beaucoup de choses, c’est un quartier très riche tant du point de vue associatif que commercial avec une concentration rue de Belfort qui permet de tout trouver sur place. Je découvre le quartier tous les jours, en particulier grâce à Monsieur et Madame Houary qui avaient organisé un après midi de découverte des Cras. Mais le plus important, ce sont les gens qui ont beaucoup à dire si l’on prend le temps de les écouter. Je recommande aussi le site chaprais.fr qui présente bien les richesses du quartier des Chaprais
Parmi les gens qui sont dynamiques dans le quartier, il y a des personnes âgées, mais en rencontrez-vous aussi de plus jeunes, susceptibles de prendre le relais ?
Oui, il y a des gens actifs au FJT, les femmes qui s’occupent des Craspouilles, les bénévoles du projet de centre social et aussi des jeunes comme ceux de l’association Génération pour tous qui a son siège rue Résal.

Valérie Hincelin en 2007
Depuis cet entretien, Valérie Hincelin a été élue pour un mandat au conseil municipal et nommée adjointe au maire. Félicitations !
En 2015, Valérie Hincelin n’est plus élue au conseil municipal mais elle représente l’ASEP au CA de l‘association Le Café des Pratiques

Categories: Portraits

About Author