Le nouveau visage de la rue Tristan Bernard, la place des déportés et la rue Pateu
Un secteur varié avec immeubles (moyens ou très grands), petites maisons, commerces et services.
La rue Tristan Bernard et la place des déportés ont beaucoup souffert des travaux du tram.
En novembre 2011
La place des déportés en décembre 2013 Voir l’article sur le point noir de la circulation
Ce secteur a beaucoup changé avec la fin des travaux et la mise en service du tram.
Situation : Ce secteur est situé à l’extrémité Nord-Est du quartier des Chaprais, au bout de l’avenue Fontaine Argent, de la rue des Deux Princesses et du boulevard Diderot à la limite des quartiers des Clairs Soleils et des Vaites.
Officiellement, seule la partie impaire de la rue Tristan Bernard (avec la rue Pateu) fait partie des Chaprais, le groupe scolaire Tristan Bernard se situant côté Clairs Soleils !
A l’entrée de la rue Tristan Bernard, un carrefour entre les rues des Deux Princesses, des Jardins, avec le boulevard Diderot et l’avenue Fontaine Argent
La circulation est un peu apaisée et ce carrefour ressemble mieux maintenant à une place qui est nommée place des Déportés. On y dénombre même 11 bancs
La place des déportés offre un des accès au cimetière des Chaprais.
Un grand immeuble domine le secteur : le Marly (dont l’entrée est rue des Jardins) avec au pied plusieurs commerces
Une superette SPAR et un bureau de tabac face à la place (au numéro 1)
et une boulangerie côté rue Tristan Bernard. Ces commerces se sont délocalisés là récemment à la place d’un loueur de cassettes vidéos
Il reste d’ailleurs une friche peu esthétique un peu plus loin
La station de tram Tristan Bernard permet des déplacements en quelques minutes vers le centre ville ou le quartier de Palente jusqu’à Chalezeule.
Côté pair, un salon de coiffure (Hair Look) , un fleuriste et de petits immeubles un peu anciens avec un parc
Côté impair de petites maisons et des jardins de chaque côté de la rue Pateu perpendiculaire
Ensuite côté pair on note deux établissements l’IME (Institut médico-éducatif pour enfants handicapés)
puis plus loin, juste avant la voie ferrée, au numéro 26, le groupe scolaire Tristan Bernard. Entre les deux, des agences d’assurance
Côté impair encore de grands immeubles
Au bout de la rue, côté impair, au numéro 15, plusieurs commerces : le célèbre chocolatier Belin, une auto-école, un salon de coiffure et un vendeur de vélos
Commerce : 14 commerçants se sont associés pour faire une animation commerciale à l’occasion de la rentrée et de la mise en service du tram. Ils sont presque tous situés le long de la ligne du tram, principalement rue Tristan Bernard. Ils se sont intitulés « Commerçants du rond point des Chaprais »
Principalement dédiée au tram et au bus, la circulation rue Tristan Bernard laisse une voie en direction du centre ville accessible aux automobiles.
En sens inverse, seuls les riverains peuvent emprunter la voie du tram pour tourner rue de Chalezeule.
Mais l’accès normal à la rue de Chalezeule se fait dorénavant par la nouvelle voie Mermoz (au dessus du réservoir)
Voir plusieurs articles consacrés aux difficultés de circulation et aux accidents
Voir l’article consacré à la demande de rétablissement d’un container à verres
Origine Histoire : Le nom de cette rue fut donné en 1948. Qui était Tristan Bernard ?
Tristan Bernard, de son vrai nom Paul Bernard, est né à Besançon (au numéro 23 de la Grand Rue) le 7 septembre 1866. Il est mort à Paris en 1947 des suites de son internement à Drancy. Il a quitté Besançon à l’âge de 14 ans. Il fit des études de droit, mais sa carrière d’avocat tourna court. Il se lança dans les affaires, prit la direction d’une usine d’aluminium. Il aimait les courses : Tristan était le nom d’un cheval sur lequel il avait misé avec succès aux courses. Devenu journaliste et écrivain, il était célèbre pour ses mots d’esprit notamment dans ses grilles de mots croisés. Il publia son premier roman, Vous m’en direz tant !, en 1894 et l’année suivante sa première pièce, Les Pieds nickelés. Il a participé à la création du Canard Enchaîné.
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Durant l’occupation allemande :
Des soldats allemands défilent rue Tristan Bernard et future place des déportés après avoir enterré les victimes du bombardement de juillet 1943
photo communiquée par Christian Mourey de Battant Musique
Voir les pages sur les rues voisines rue des Jardins, Rue de l’église
Portrait de Franck Labourier