La rue de l’Industrie près de la gare Viotte
La rue de l’industrie à Besançon : une petite rue toute proche de la gare, entre les rues de Belfort et de la Viotte
Elle croise la rue Grosjean. Cette petite rue (177 m de long), en pente, surtout au début, est en sens unique montant. Les véhicules doivent s’arrêter au Stop avant la rue de la Viotte et depuis peu, un second Stop est placé avant la rue Grosjean
Il ne reste plus d’industrie dans cette rue, mais il y a plusieurs services et commerces :
Le n° 1 est occupé par le Consulat d’Algérie tel 03 81 80 31 79
et on trouve au numéro 3 l’association des Algériens du Doubs et du Jura tel 03 81 53 47 73
au n° 2 Eurotextile propose une quantité de tissus pour tous les goûts (modernes ou rococo, de voiles, de toiles d’ameublement, d’imprimés) que ce soit pour la confection de vêtements ou la réalisation de décoration pour la maison. 03 81 53 4773
Dans le même immeuble, dans les étages
l’AGEFOS PME conseille, gère et organise la formation des salariés des petites et moyennes entreprises (4000). Cet organisme paritaire est présidé par M Christian Clemencelle (CGPME) et Jean François Dufay (CGT)
Le Centre Médico Psychologique CMP Jules Verne de psychiatrie de l’adulte 03 81 40 38 00 accueille toute personne adulte désireuse d’entreprendre une démarche de soins (service gratuit financé par l’assurance maladie) et le CATTP Le Patio 03 8140 38 04
Au n° 14 Une jeune société : ALS dirigée par M Jérémy Rousseau : solution d’arrimage, levage et protection individuelle anti-chute 06 87 57 09 07
et une menuiserie GL Fermetures 03 81 80 12 91 / 06 84 60 73 96
Au numéro 15 un immeuble moderne (il date de 1969) avec des terrasses dans les étages supérieurs, un parking au rez-des chaussée et des bureaux aux premiers étages.
Les associations d’écologie comme Doubs Nature Environnement qui y avaient leurs bureaux ont déménagé rue Voirin
Il héberge actuellement la Mission Voix de Franche Comté et les JMF Jeunesses musicales de France 03 81 53 17 15 Les JM France Franche-Comté organisent une saison de concerts Jeune Public, le Festival Imagine et l’opération « Musiques actuelles au lycée ».
Il y a également deux chirurgiens dentistes Victorine Vuitton et Olivier Griller 03 81 80 30 26
Les immeubles sont d’architecture variée, ils ont été construits plus ou moins récemment. Les plus élevés ont 6 niveaux, les autres ont deux ou trois étages.
Les trottoirs sont étroits. Il y a une vingtaine d’emplacements gratuits de stationnement dont une pour handicapé et 2 autres réservés au usagers du Consulat qui ne possède pas de parking
Plusieurs immeubles disposent de parking ou garages dans une cours (ou en sous sol pour l’immeuble n° 14 relativement récent). Les difficultés de stationnement sont habituelles vu la proximité de la gare et les services de la rue.
La dernière maison située à l’intersection avec la rue de la Viotte doit être démolie pour réaliser une extension de l’hôtel Florel.
Cette maison appartenait à M Boss, d’origine Suisse qui vendait des ferments de raisins pour vinaigre. Il est décédé il y a une quinzaine d’années.
Selon un article de la Presse bisontine, une autre maison, en apparence en bon état subirait les attaques d’un champignon ravageur : la (ou le) mérule (ou champignon de la maison). Il a l’aspect d’un feutrage blanc, épais et cotonneux. Le champignon étend rapidement des cordonnets appelés rizomorphes destinés à lui apporter de l’eau. Gris bruns leur diamètre peut atteindre 8 mm. Ce réseau très ramifié mesure parfois plusieurs mètres de long. Lorsque les conditions sont réunies, le mérule fructifie. Les fructifications de grande taille ont l’aspect de plaques adhérentes au support. Leur contour est sinueux. La marge est blanche le centre ridé, visqueux est de couleur rouille soutenue. Cette teinte est conférée par les innombrables spores très volantes. L’odeur du champignon est désagréable légèrement fétide. Il se développe au départ sur du bois de résineux puis il peut se transmettre aux feuillus.
Les espaces verts : pas d’arbres sur la voie publique, quelques uns dans les cours privées
Histoire : Après être appelée « rue de la Fabrique » , cette rue pris le nom de rue de l’Industrie en 1881. De quelle fabrique (sans doute d’horlogerie) et de quelle industrie ?
Eveline Toillon (Les rues de Besançon) évoque une menuiserie, une usine de ferments de raisins, un atelier de chromage et un autre de pièces détachées
En 1900, le début des rues de Belfort et de l’Industrie est très différent de ce qu’on voit actuellement
En 1951, Roger Philippe a créé dans l’immeuble du 2 rue de l’Industrie une entreprise de fabrication de montres avec vente sur catalogue. Voir l’article consacré aux montres Roger Philippe
Voir la page consacrée à la rue de Belfort, ses commerces et services, et la page consacrée à la rue de la Viotte