Le café histoire a fait le plein jeudi 22, il y aura une deuxième édition à la Fée Verte jeudi 29 mars
La formule du Café histoire a toujours autant de succès : le café restaurant la Fée Verte a fait le plein jeudi 22 mars
On ne dévoilera pas ici de documents inédits révélés ce jour. Si vous avez manqué cette première édition, vous pourrez les découvrir lors de la seconde édition jeudi 29 mars à 15 heures au même endroit.
Après le Café histoire du Fontaine Argent, il y a eu celui du Flore, puis du Café des pratiques (en haut de la rue de Belfort), de l’hôtel des Bains (Villa Médicis) ce sont Muriel et Max les sympathiques gérants du café restaurant karaoké la Fée Verte 20 rue de Belfort qui ont accueilli la cinquième version de cette formule.
Succès renouvelé pour ce nouveau café/histoire consacré à la rue de Belfort, de la rue de l’église à la gare. Cinquante personnes présentes : toutes les personnes inscrites au préalable sont venues. Ce qui est un motif de satisfaction pour les organisateurs.
Alternant les projections photographiques du début du XX° siècle à nos jours, avec une rue de Belfort sans tram (la première ligne Préfecture/Chaprais montait alors à la gare par l’avenue Carnot) c’est donc tout le passé de ce quartier qui a été évoqué en 150 photos.
Un passé à la fois commerçant et industriel, marqué par la création de la gare au milieu du XIX° siècle. C’est ainsi que l’on dénombrait 163 cheminots lors du recensement de 1911, habitant ce secteur.
Et un passé plus proche des participants évoquant leurs souvenirs des boutiques de leur enfance.
La cinquantaine de participants pouvaient tester au préalable ses connaissances avec un quizz de 10 questions
Environ 150 documents anciens ou récents (photos, cartes postales etc …) ont été projetés pour susciter les souvenirs et les questions des habitants du quartier
Jean Claude Goudot a animé la réunion avec l’aisance qu’on lui connaît.
C’est toute l’équipe du groupe histoire de l’association Vivre aux Chaprais qui a préparé cette réunion particulièrement Guy Renaud, Alain Prêtre et Christian Buron
Jean Claude Goudot a rappelé en préambule quelques événements (création du « pont de fil de fer« , de la gare Viotte en 1856, la levée des contraintes militaires en 1877 qui empêchaient les constructions en dur (depuis le général Marulaz) et l’intégration du quartier à la ville de Besançon en 1880
Puis le diaporama a parcouru la rue de Belfort depuis son début près de la gare avec des vues sur les cafés, hôtels, et les activités proches : scierie Papineau et en contre bas dans le vallon de la Mouillère laiterie, brasserie, dépôt du tram.
Parce qu’il y avait déjà un tram !
Plusieurs bâtisses encore en place ont été construites avec une ossature bois (reconnaissables à l’encadrement en bois de leurs fenêtres.
Evidemment de nombreuses boutiques ont changé d’enseigne, mais pas toujours d’activité. D’autres ont disparu avec de nouvelles constructions
On a fait une incursion rue des Chaprais avec le cinéma Vauban / Rex,
rue de la liberté avec l‘ancien bureau de poste et la manufacture de confection Druhen dont il resterait le souvenir d’un conflit social et d’un coffre fort imposant,
rue du Château rose avec les dragées Jacquemin, rue Suard avec la coopérative des cheminots puis la fabrique de fauteuil ERGY
Les particularités du quartier et ses relations parfois tendues avec la ville de Besançon ont été évoquées avec les fêtes organisées par la frondeuse Commune libre des Chaprais (fondée en 1930) et la Mairerie et d’autre part la souscription pour installer des becs de gaz que la ville refusait de payer à ces banlieusards !
Après l’évocation des Bains douches qui ont fermé en 1990,
un moment a été consacré à la partie de la rue qui a le plus changé : lors de la construction de la ZAC du cheval blanc et de l’actuel supermarché Casino
Plusieurs personnes ont apporté leur témoignage et d’intéressantes précisions en particulier Madame Masson qui a travaillé 17 ans chez le réputé marchand de chaussure Laude
Pour participer à la seconde édition, sur le même thème, il reste quelques places, il faut s’inscrire auprès de l’organisatrice Madame Michèle Roche 06 70 29 61 50 ou mic.roche@wanadoo.fr
Chacun paie sa consommation pas nécessairement de l’absinthe !