Dimanche 1er novembre 2015, commémoration, à 11h30, place de la Liberté, en mémoire des 24 Résistants tués lors de la libération de Besançon
Pour la cinquième année consécutive, l’association Vivre aux Chaprais organisera une cérémonie commémorative en hommage aux 24 Résistants tués lors des combats pour la libération de Besançon les 6,7,8 septembre 1944.
Durant tout l’été, nous avons publié sur ce blog, les portraits de ces hommes qui ont fait sacrifice de leur vie. Du moins, selon des éléments recueillis dans les archives par mr Bernard Carré, un habitant des Chaprais, passionné par cette période de l’Histoire. Ces renseignements ont été complétés par les souvenirs de leurs familles, puisque nous avons retrouvé les traces, dans la région, de huit familles seulement de ces 24 morts.
De plus, il reste des zones d’ombre : par exemple, où sont les sépultures de Gustave Filippi et de Roger Pourchet?
Nous avons interrogé la mairie de Montpellier, ville natale de Gustave Filippi qui affirme que sa sépulture n’est pas dans un cimetière de cette ville. Quant à Roger Pourchet, natif de Maisons des Bois, dans le Doubs, sa sépulture n’est pas au cimetière du village. Dans les années 50, il semble que la direction des cimetières de Besançon, ait demandé aux familles de ceux qui étaient enterrés dans le carré militaire du cimetière de Saint-Claude de bien vouloir assurer le transfert des corps dans des emplacements familiaux. Est-ce en raison de cette demande que nous ne savons plus où ils sont enterrés?
Et si pour la plupart mr.Bernard Carré a pu retrouver la profession de ces patriotes, ce n’est pas le cas pour Paul Berreux mort à 41 ans.
Enfin, rappelons que la stèle de la Résistance érigée place de la Liberté et inaugurée en 1947, comporte quelques petites erreurs. C’est le cas pour Gustave Filippi, inscrit sur la plaque sous le
nom de Philippi.
C’est le cas pour Julien Pretot, inscrit sous le nom de Prenot.
Enfin si le premier prénom de mr Bouton est bien Honorat tel qu’inscrit sur la stèle commémorative, il est enterré sous le prénom de Francis et une rue de son village natal porte bien, le nom de Francis Bouton : Francis était son 3° prénom et celui sous lequel il était connu au village.
La stèle indique que ce monument a été érigé, en 1946,par souscription, par le Front National. Mais on ne précisera jamais assez qu’il s’agit du Front National de lutte pour la libération et l’indépendance de la France créé en 1941 et dissout volontairement en 1948.
Aussi serait-il souhaitable que, dans le cadre du réaménagement de la place de la Liberté, une nouvelle stèle soit érigée, corrigeant les erreurs quant au nom et indiquant le véritable nom du Front National afin d’éviter les confusions.
En attendant, nous vous invitons à venir nombreux ce 1er novembre, à 11h30, place de la Liberté, afin d’honorer la mémoire de ces 24 hommes.
Nous reprendrons, dès samedi prochain, la publication des billets de Christian Mourey, sur le pont de la République.