Comme souvent, un groupe de cigognes est venu passer la nuit chez nous.
Entre les deux grands mélèzes du parc de la Famille et la large toiture de « la Banane » rue Georges, une trentaine de ces volatiles a campé discrètement dans nos parages immédiats.
C’est curieux de constater que ces animaux sauvages ne craignent pas de côtoyer l’homme tout en restant hors d’atteinte.
Ce mercredi matin, elles étaient encore là à 10 heures, semblant attendre que l’air soit assez chaud pour les porter.
Soudain, l’une d’entre elles prend l’air et décrit de grands cercles dans le ciel à faible altitude. Comme si cela rassurait les autres, elles s’élancent à leur tour d’un seul élan. Puis elles commencent à tournoyer comme les vautours dans les westerns dans un désordre apparent qui laisse craindre une collision tant elles sont près l’une de l’autre.
Puis le tourbillon s’éloigne petit à petit et les points noir et blanc semblent plonger sur l’horizon et disparaissent à notre vue. Bon voyage nobles dames et à l’année prochaine
Jean Pierre Rouillon