Coups de coeur de lecture mercredi à 16 h 30 au Fontaine Argent

Coups de coeur de lecture mercredi à 16 h 30 au Fontaine Argent

Pour ceux qui aiment lire et partager les coups de coeur, rendez-vous à la Brasserie  Fontaine Argent mercredi 6 mars 2019 à 16 h 30

coups de coeur de lecture

Parmi les activités régulières de l’association Vivre aux Chaprais, il y a des réunions ouvertes à tous les passionnés de lecture

Si vous aimez lire et aimez partager vos coups de coeur, ces réunions sont faites pour vous !

La prochaine aura lieu au Fontaine Argent (à l’angle de l’avenue Fontaine Argent et de la rue de la Mouillère) mercredi 6 mars à 16 h 30

Le Fontaine Argent brasserie

Le principe, chacun paie sa consommation et vient présenter un livre qui l’a fait réagir.

 

 

Les réunions sont animées par Françoise Romain

Réunion de novembre 2018

Attention pour faciliter les échanges le nombre de participants est limité il est prudent de s’inscrire à chaprais@gmail.com

 

Livres coups de coeur de lecture

Compte-rendu de la rencontre coups de coeur lectures du mercredi 16 janvier 2019

Réunion coups de coeur de lecture janvier 19

Présentes: Catherine, Marie-France, Katherine, Danielle, Jacqueline, Berthe, Colette, Françoise.

Bienvenue aux deux «nouvelles»: Katherine et Colette !

Voici un résumé d’un après midi très très riche en découvertes littéraires puisque….21 livres ont été présentés en comptant les retours sur des lectures précédentes . Quel score!!!

  • Liste des ouvrages présentés:

Françoise:

Retour sur deux livres déjà évoqués:

  • Dans la forêt de Jean Hegland : Rien n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît semble avoir vacillé, plus électricité ni d’essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses.

Considéré depuis sa sortie comme un véritable choc littéraire aux Etats-Unis, Dans la forêt, roman sensuel et puissant, met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.

Ile aux chasseurs d'oiseaux

  • L’île des chasseurs d’oiseaux de Peter May: Marqué par la perte récente de son fils unique, l’inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d’une enquête sur un assassinat commis à Edimburg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n’est pas revenu depuis dix-huit ans.

Un cadavre exécuté selon le même modus operandi vient d’y être découvert. Cependant, dès l’autopsie effectuée par le médecin légiste, Fin ne croit plus à un lien entre les deux affaires.

Sur cette île tempétueuse du nord de l’Écosse, couverte de landes, où l’on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin retrouve les acteurs de son enfance, à commencer par Ange, chef tyrannique de la bande dont il faisait partie.

Marsaili, son premier amour, vit aujourd’hui avec Artair. Ce même Artair dont le père a perdu la vie en sauvant celle de Fin lors de l’expédition qui, chaque année, depuis des siècles, conduit une douzaine d’hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs.

Que s’est-il passé il y a dix-huit ans entre ces hommes, quel est le secret qui pèse sur eux et ressurgit aujourd’hui ?

Deux autres ouvrages présentés:

  • Petit pays de Gaël Faye: En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire.

Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français…Avec un rare sens du romanesque, Gaël Faye évoque les tourments et les interrogations d’un enfant pris dans une Histoire qui le fait grandir plus vite que prévu. Nourri d’un drame que l’auteur connaît bien, un premier roman d’une ampleur exceptionnelle, parcouru d’ombres et de lumière, de tragique et d’humour, de personnages qui tentent de survivre à la tragédie.

 

  • Les photos d’Anny d’Anny Duperey: Pendant une vingtaine d’années, Anny Duperey s’est passionnée pour l’art photographique, installant un laboratoire dans sa salle de bains, où elle passait des jours, et parfois des nuits, à développer ses pellicules et tirer elle-même ses images argentiques en noir et blanc.

Elle commente ici, avec émotion, délicatesse et drôlerie, une centaine de ses photos préférées et inédites.

Danielle:

  • Le dernier gardien d’Ellis Island de Gaëlle Josse: New York, 3 novembre 1954. Dans cinq jours, le centre d’Ellis Island, passage obligé depuis 1892 pour les immigrants venus d’Europe, va fermer. John Mitchell, son directeur, officier du Bureau fédéral de l’immigration, resté seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie en écrivant dans un journal les souvenirs qui le hantent : Liz, l’épouse aimée, et Nella, l’immigrante sarde porteuse d’un étrange passé.

Un moment de vérité où il fait l’expérience de ses défaillances et se sent coupable à la suite d’événements tragiques. Même s’il sait que l’homme n’est pas maître de son destin, il tente d’en saisir le sens jusqu’au vertige.

A travers ce récit résonne une histoire d’exil, de transgression, de passion amoureuse d’un homme face à ses choix les plus terribles.

Ce livre fait partie du tiercé final du prix des libraires 2015.

Laurent Gaudé Ecoutez nos défaites

  • Ecoutez nos défaites de Laurent Gaudé: Un agent des services de renseignements français gagné par une grande lassitude est chargé de retrouver à Beyrouth un ancien membre des commandos d’élite américains soupçonné de divers trafics. Il croise le chemin d’une archéologue irakienne qui tente de sauver les trésors des musées des villes bombardées. Les lointaines épopées de héros du passé scandent leurs parcours – le général Grant écrasant les Confédérés, Hannibal marchant sur Rome, Hailé Sélassié se dressant contre l’envahisseur fasciste… Un roman inquiet et mélancolique qui constate l’inanité de toute conquête et proclame que seules l’humanité et la beauté valent la peine qu’on meure pour elles. Il a mené des opérations pour les renseignements français de Bamako à Genève, de Beyrouth à Tanger. Il a vu des régimes tomber, des peuples se relever, des hommes mourir. Aujourd’hui, Assem Graïeb est fatigué. La mission qu’il accepte est peut-être la dernière : retrouver un ancien membre des commandos d’élite américains soupçonné de divers trafics. À Zurich, Assem croise Mariam, une archéologue irakienne qui tente de sauver des œuvres d’art dans la zone dévastée du Moyen-Orient. En une nuit , tous les deux partagent bien plus que quelques heures d’amour.

En contrepoint de cette rencontre, le récit fait retentir le chant de trois héros glorieux : le général Grant écrasant les confédérés, Hannibal marchant sur Rome, Hailé Sélassié se dressant contre l’envahisseur fasciste. Mais quand une bataille se gagne au prix de vies fauchées, de corps suppliciés, de terres éventrées, comment prétendre qu’il s’agit d’une victoire ?

Évocation tremblée d’un monde contemporain insondable, Écoutez nos défaites compose une épopée mélancolique et inquiète qui constate la folie des homme et célèbre l’émotion, l’art, la beauté – seuls remèdes à la tentation de la capitulation face au temps qui passe.

Marie-France:

Retour sur un livre présenté :

  • Mal de pierres de Milena Agus: Au centre, l’héroïne: jeune Sarde étrange « aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses ». Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie… A l’arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d’une extraordinaire finesse: le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l’empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l’héroïne de se révéler dans sa vérité. Mais sait-on jamais tout de quelqu’un, aussi proche soit-il… Milena Agus dit de sa famille qu’ils sont « sardes depuis le paléolithique ». Et c’est en Sardaigne que l’auteur de Mal de pierres a résolument choisi de vivre, d’enseigner et de situer son récit. Déjà remarquée par la presse italienne pour son premier roman, Milena Agus confirme ici son exceptionnel talent et sa liberté de ton.

Deux autres ouvrages:

  • Quand Dieu boxait en amateur de Guy Boley: Dans une France rurale aujourd’hui oubliée, deux gamins passionnés par les lettres nouent, dans le secret des livres, une amitié solide.

Le premier, orphelin de père, travaille comme forgeron depuis ses quatorze ans et vit avec une mère qui la littérature effraie et qui, pour cette raison, le met tôt à la boxe. Le second ses tourne vers les écritures plus saintes et devient abbé. Mais jamais les deux anciens gamins ne se quittent. Aussi, lorsque l’abbé propose à son ami d’enfance d’interpréter le rôle de Jésus dans son adaptation de la passion de Notre seigneur Jésus-Christ, celui-ci accepte pour sacrer, sur la scène du théâtre paroissial, leur fraternité.

Ce boxeur narrateur atypique et forgeron flamboyant était le père du narrateur. Après sa mort, ce dernier décide de prendre la plume pour lui rendre sa couronne de gloire, tressée de phrases splendides, en lui écrivant le grand roman qu’il mérite.

Un uppercut littéraire.

Guy Boley quand Dieu boxait en amateur

Notes de Marie-France:

Ce roman a été sélectionné pour le prix Goncourt des lycéens, il était même dans le tiercé de tête et à ma grande surprise toute l’histoire se déroule dans le quartier des Chaprais dont l’auteur est originaire , on peut penser que ce récit est un peu autobiographique.

1926 naissance du héros (qui est le père du narrateur ) dans une famille modeste .

Ce personnage devient orphelin très jeune , il entre en apprentissage comme forgeron à l’âge de 14 ans dans un atelier près de la Rotonde SNCF.

Ses loisirs comme ceux des jeunes du quartier se passent à la paroisse St Martin où il joue les pièces de théâtre avec son copain René.

Sa mère l’inscrit à la boxe pour qu’il devienne un homme ; il sera champion amateur.

Le narrateur a admiré ce père dans son enfance pour le renier plus tard et le redécouvrir dans sa vieillesse.

J’ ai bien aimé ce récit nostalgique un peu mélancolique qui rend hommage à un homme et à un quartier à une époque pas si lointaine où les vieux métiers existaient encore mais pas la télévision et les loisirs étaient plus conviviaux.

  • Franche Comté, femmes dans l’histoire  de Evelyne Toillon : Pendant des siècles, les femmes se sont battues pour obtenir des libertés parfois infimes, ou pour être reconnues en tant qu’écrivaines, scientifiques, résistantes, politiciennes, sportives, aventurières… Elles ont marqué l’Histoire ou sont restées peu connues, voire ignorées. Certaines pionnières ont bousculé les préjugés, provoqué les bien-pensants, conquis des domaines réservés aux hommes… Évoquer l’histoire des femmes, forcément, c’est faire de belles rencontres. Leur point commun ? L’énergie qu’elles ont dû déployer pour exister dans un monde gouverné par les hommes !
    Femmes de Franche Comté Eveline Toillon

Catherine :

  • Le poids des secrets d’Aki Shimazaki :

Notes de Catherine

Aki Shimazaki est une écrivaine québécoise, née en 1954 à Gifu au Japon. Elle a d’abord travaillé au Japon pendant cinq ans comme enseignante d’une école maternelle puis en 1981, elle émigre au Canada. A Montréal, en plus de son activité littéraire, elle enseigne le japonais. En 1995, à l’âge de 40 ans, elle apprend le français, langue dans laquelle elle écrit de courts romans, sous forme de cycles.

Le poids des secrets :

Tsubaki, 1999, Hamaguri, 2000, Tsubame, 2001 Wasurenagusa, 2003, Hotaru, 2004,

Au cœur du Yamato :

Mitsuba, 2006, Zakuro, 2008 Tonbo, 2010 Tsukushi, 2012 Yamabuki,

L’ombre du chardon :

Azami, 2014 Hôzuki, 2015 Suisen, 2016 Fuki-no-tô, 2017 Maïmaï, 2018

Le poids des secrets

Les récits croisés de personnages récurrents: Mariko, son mari Kenji, son fils Yukio, l’amie de celui-ci Yukiko, la fille de monsieur et madame Horibe qui ont vécu toute leur vie en cachant ou en ignorant un secret fondamental. Ces secrets ne se révèlent que lorsqu’ils sont très âgés, voire après leur mort, alors qu’ils ont été d’une importance capitale pour eux-mêmes et leur famille.

t1 tsubaki (camélia)

Dans une lettre laissée après sa mort à sa fille Namiko (qui est la narratrice au départ) Yukiko raconte son enfance et son adolescence auprès de ses parents à Tokyo puis à Nagasaki jusqu’au jour fatidique où…

t2 Hamaguri (palourde japonaise)

Yukio raconte son enfance à Nagasaki et son amour d’enfant pour une petite fille qui lui donne un coquillage en gage d’amour ; il la retrouve plus tard sans la reconnaître…

t3 Tsubame (hirondelle)

Mariko (Yonhi de son nom coréen) raconte d’où elle vient : elle a douze ans lors du tremblement de terre de 1923, après lequel les Japonais exterminent les ressortissants coréens. Enfant illégitime, elle est confiée à un prêtre, surnommé monsieur Tsubame. Sa mère disparaît. Elle découvrira bien plus tard qui est son père.

t4 Wasurenagusa (myosotis)

Après un premier mariage raté, Kenji Takahashi découvre qu’il est stérile. Il tombe amoureux de Mariko, qui vit seule avec son fils Yukio, et l’épouse contre l’avis de ses parents, qui le déshéritent. Quarante-six ans plus tard, retraité et affaibli, il recherche les traces de Sono, son ancienne nourrice. Il retrouve sa tombe, sur laquelle est inscrit le nom de la fleur de myosotis (wasurenagusa) …

t5 Hotaru (luciole)

A la saison des lucioles, Tsubaki (la narratrice), la fille de Yukio rend visite à sa grand-mère Mariko Takahashi, et apprend d’elle le secret qui ronge sa vie depuis 50 ans.

Ces courts récits simples et graves tout à la fois nous introduisent dans l’intimité de familles japonaises et aussi au cœur de la société nippone mutique marquée par le mensonge, avec en toile de fond les tragédies du XX° siècle , mais délivrent un message plutôt optimiste sur la volonté humaine de rechercher la vérité et de se dégager du poids du secret par la parole libératrice.

Jacqueline

Déjà présenté :

  • Giboulées de soleil de Lenka Hornakova Civade : Dans un style ample et tendre et des dialogues presque naïfs, Lenka HORŇÁKOVÁ-CIVADE relate dans ce premier roman l’histoire d’une lignée de femmes bâtardes en Tchécoslovaquie de 1930 à 1980.

Elles s’appellent Magdalena, Libuse et Eva et partagent le même destin : de mère en fille elles grandissent sans père. Mais de cette malédiction, elles vont faire une distinction. Chacune a sa façon, selon sa personnalité, ses rêves, ses lubies, son parler et l’époque qu’elle traverse. Malgré elles, leur vie est une saga : Magdalena connaîtra l’annexion nazie, Libuse les années camarades et Eva la fin de l’hégémonie soviétique. Sans cesse des imprévus surgissent, des décisions s’imposent, des inconnus s’invitent. À chaque fois, Magdalena, Libuse et Eva défient tête haute l’opinion, s’adaptent et font corps. Au fond, nous disent-elles, rien n’est irrémédiablement tragique, même les plus sombres moments.

  • Les assistantes de Camille Perri : Elle, c’est Tina, l’assistante idéale. Zélée et discrète. Lui, c’est le boss. Il est puissant et charismatique, profitant sans scrupule du système. Un beau jour, Tina ouvre les yeux et comprend que respecter les règles ne la mènera pas bien loin. Tina Fontana, trente-deux ans, est l’assistante du très influent Robert Barlow, PDG de Titan Corp. Discrète, efficace et futée, elle est très appréciée de son célèbre patron. Mais après six années à prendre des rendez-vous et à servir des verres de vin qui valent dix fois son loyer, tout le glamour qui auréolait son travail s’est évanoui, contrairement à la charge de son prêt étudiant qui, elle, va crescendo. Mais voici qu’une erreur comptable offre à Tina l’occasion de se libérer de sa dette. Elle a toujours respecté les règles, mais là sa vie pourrait changer radicalement? Et si c’était son tour de devenir riche ?
  • Le mystère Henri Pick de David Foenkinos: En Bretagne, un bibliothécaire décide de recueillir tous les livres refusés par les éditeurs. Ainsi, il reçoit toutes sortes de manuscrits. Parmi ceux-ci, une jeune éditrice découvre ce qu’elle estime être un chef-d’œuvre, écrit par un certain Henri Pick. Elle part à la recherche de l’écrivain et apprend qu’il est mort deux ans auparavant. Selon sa veuve, il n’a jamais lu un livre ni écrit autre chose que des listes de courses… Aurait-il eu une vie secrète ? Auréolé de ce mystère, le livre de Pick va devenir un grand succès et aura des conséquences étonnantes sur le monde littéraire. Il va également changer le destin de nombreuses personnes, notamment celui de Jean-Michel Rouche, un journaliste obstiné qui doute de la version officielle. Et si toute cette publication n’était qu’une machination?

Récit d’une enquête littéraire pleine de suspense, cette comédie pétillante offre aussi la preuve qu’un roman peut bouleverser l’existence de ses lecteurs.

Colette:

  • La tresse de Laetitia Colombani: Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.

Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.

Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.

Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.

Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.

  • L’enfant mouche de Philippe Pollet Villard : « Cette histoire est inspirée de l’enfance de ma mère. Une longue histoire, trouble, proche de la fable, qu’elle nous racontait autrefois et dont l’évocation la faisait presque toujours fondre en larmes. » Portrait d’une petite orpheline sous l’Occupation, L’enfant-mouche brosse un tableau sans complaisance de la vie ordinaire dans un village de province, en Champagne. C’est un quotidien de combines, de bassesses et de violences répondant au seul impératif de la survie au jour le jour. Animée par une force parfois presque surhumaine, prête à tout, Marie est une enfant adulte grandie trop vite qui détonne dans le paysage. Lorsqu’elle s’aventure du côté allemand, c’est un nouveau monde qui s’ouvre à elle. Tiré de la propre histoire familiale de Philippe Pollet-Villard et dans la veine tragi-comique qu’on lui connaît, ce roman fait ressurgir d’un passé tabou le destin inimaginable d’une enfant sauvage livrée à elle-même.
  • Les couleurs de la vie de Lorraine Fouchet : Quand Kim, jeune Groisillonne fraîchement débarquée de sa Bretagne natale à Antibes, est embauchée comme dame de compagnie par Côme, elle est touchée par le dévouement de ce fils pour sa mère Gilonne. D’autant que cette mondaine, ancienne actrice au caractère bien trempé, n’est pas toujours facile à vivre ! Quelle est donc sa surprise quand elle découvre, au hasard d’une conversation téléphonique, que le fils de Gilonne est mort… Ce jeune homme est-il un escroc, ou ses intentions sont-elles sincères ? Et pourquoi Gilonne, qui n’est pourtant pas sénile, le fait-elle passer pour son fils ? Guidée par sa curiosité et son attachement pour ces deux être cabossés par la vie, Kim se lance dans une enquête, afin de démêler le vrai du faux, et de faire la lumière sur la personnalité du « vrai » Côme, disparu dans des circonstances mystérieuses.

Les apparences sont parfois trompeuses, et la vérité peut être plus douloureuse que le mensonge… Dans ce roman choral aux accents résolument optimistes, Lorraine Fouchet dépeint la vieillesse avec ses regrets, ses tracas, mais aussi ses espoirs. On retrouve avec plaisir les ingrédients qui font la magie des livres de l’auteur : des personnages pittoresques, une touche de Bretagne, des airs de musique, le tout formant un merveilleux hymne à la vie.

  • La ballade de l’enfant gris de Baptiste Beaulieu: C’est l’histoire de Jo’, jeune interne en pédiatrie à la personnalité fantasque, à qui tout sourit.

C’est l’histoire de No’, un petit garçon de sept ans attachant et joueur, qui est atteint d’un mal incurable et ne comprend pas pourquoi sa maman ne vient pas plus souvent le voir à l’hôpital.

C’est l’histoire de Maria, une mère secrète, qui disparaît à l’autre bout du monde au lieu de rester au chevet de son fils.

Un matin, dans la chambre de l’enfant, survient un drame qui lie à jamais le destin de ces trois êtres.

Jo’ devra tout quitter pour partir sur les traces de Maria et percer ses mystères.

Inspiré par le choc ressenti lors de la disparition de l’un de ses jeunes patients, l’auteur livre une quête initiatique et poétique, semée de recoins obscurs qui s’illuminent. Un magnifique troisième roman, porté par des personnages profondément humains.

  • Réparer les vivants de Maylis de Kérangal: « Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d’autres provinces, ils filaient vers d’autres corps ». « Réparer les vivants » est le roman d’une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d’accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le coeur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l’amour.

Berthe:

Déjà évoqué :

  • Cette chose étrange en moi d’Orhan Pamuk : Comme tant d’autres, Mevlut a quitté son village d’Anatolie pour s’installer sur les collines qui bordent Istanbul. Il y vend de la boza, cette boisson fermentée traditionnelle prisée par les Turcs. Mais Istanbul s’étend, le raki détrône la boza, et pendant que ses amis agrandissent leurs maisons et se marient, Mevlut s’entête. Toute sa vie, il arpentera les rues comme marchand ambulant, point mobile et privilégié pour saisir un monde en transformation. Et même si ses projets de commerce n’aboutissent pas et que ses lettres d’amour ne semblent jamais parvenir à la bonne destinataire, il relèvera le défi de s’approprier cette existence qui est la sienne. En faisant résonner les voix de Mevlut et de ses amis, Orhan Pamuk décrit l’émergence, ces cinquante dernières années, de la fascinante mégapole qu’est Istanbul. Cette «chose étrange», c’est à la fois la ville et l’amour, l’histoire poignante d’un homme déterminé à être heureux.

Présentation de :

  • L’hiver du magicien de Jérôme Sorre: Ainsi, il existe à Besançon une église au dôme majestueux, l’église des Dames de Battant. Qu’a-t-il bien pu s’y produire pour que le jeune Charles Nodier-future gloire des lettres françaises-en perde le sommeil, néglige ses chères études, sa famille, allant jusqu’à mettre en péril sa propre existence ? irrésistiblement attiré par cet édifice et par les ombres qui le hantent, Charles prétend y avoir rencontré un homme qui vivrait cloitré dans l’une des chapelles désaffectées.

En cet été 1790, Charles vient de fêter ses dix ans.

Alors que la révolution bouleverse l’ordre établi, ici comme partout ailleurs dans le pays, une rencontre inattendue va sceller le destin du jeune garçon. et faire de l’enfant qu’il est encore l’homme qu’il s’apprête à devenir.

L’article qui accompagne ce récit est signé d’Alain Chestier, spécialiste et passionné de l’oeuvre de Nodier. Il y revient sur la naissance de la vocation littéraire de l’auteur et sur sa relation au surnaturel.

  • On dit qu’ils sont fous et je vis avec eux de Marie Noëlle Besançon: Vivre avec les fous ! Les soigner d’accord, mais partager le même toit ? Pour une psychiatre censée garder ses distances avec ses patients, ça n’est pas très professionnel… Quelle mouche a donc piqué Marie-Noëlle Besançon quand elle a décidé de créer un étrange lieu de vie : une maison où des personnes, souffrant de troubles psychiques, et des  » bien portants  » font la cuisine, partagent des repas, apprennent l’informatique, gèrent une friperie et organisent des défilés de mode ?
    Marie Noëlle Plus

Ce livre raconte l’aventure passionnante d’une femme et de son mari qui, avec l’aide d’une association, ont pris le risque insensé de mettre en oeuvre une utopie : sortir ceux que l’on appelle les fous de l’enfermement de l’hôpital sans les abandonner à la rue et à la précarité, les reconnaître comme des humains sans les réduire aux maux dont ils souffrent.

Ainsi est née la Maison des Sources, une formidable bouffée d’espoir et d’amour, où chacun, tort de ses fragilités et s’enrichissant de l’autre, est invité au festin de la vie.

Cette expérience d’alternative psychiatrique a reçu en 2002 le deuxième prix national de l’initiative en économie sociale, décerné par la fondation du Crédit Coopératif. En 2006, Marie-Noëlle Besançon fait partie des cinq entrepreneurs sociaux sélectionnés en France par Ashoka, une organisation internationale qui soutient plus de 1 800 entrepreneurs sociaux dans soixante pays. En 2007, elle vient de recevoir le deuxième prix national Les femmes Version Femina, supplément féminin de 38 quotidiens régionaux français, récompensant les femmes qui, au coeur de leurs régions, ont choisi l’action, le partage et la solidarité.

FIN !!

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